Grande première en Afrique : la 14ème édition du concours international de boxe “Bigger’s Better” s’est tenue cet été au Mazagan Beach Resort. Presse, télévisions, radios, photographes… sont présents à la conférence, tous curieux de partir à la rencontre de ceux qui combattront quelques heures plus tard. Proportion de femmes : 10 % environ. Parce que la boxe, c’est avant tout un sport de bonshommes, de durs, de gaillards. Mais à FDM, nous savons que par les temps qui courent, avec le harcèlement incessant que les femmes subissent dans nos rues, une initiation aux sports de combat n’est pas un luxe… n’est-ce pas ? Et qui sait ? On peut probablement apprendre, par mimétisme, à réaliser un uppercut ou un crochet du droit ! Et puis, des mâles qui s’affrontent, le corps musclé ruisselant et le regard façon “eye of the tiger”, on ne voulait pas manquer ça ! “Bigger’s Better”, ce sont huit compétitions par an, au cours desquelles huit boxeurs venus des quatre coins du monde s’affrontent, pour une grande finale des vainqueurs qui aura lieu en décembre prochain. Chaque candidat est sélectionné en fonction de son profil, de son parcours, de son palmarès, par une équipe de grands professionnels de la boxe. Et si nous avons eu l’occasion, et même la chance d’assister à un tel événement sous nos cieux, c’est surtout, et il faut le préciser,grâce à l’infrastructure idéale et au prestige que propose le Mazagan Beach Resort. Tout y était ! Un ring sur lequel on imaginait Rocky Balboa surgir de nulle part, des titres du genre “Show must go on”de Queen issus d’une sono digne des plus grands night-clubs, un présentateur anglophone, un coach dans chaque coin du ring hurlant et faisant des grands gestes, et même les “ring girls”, ces jeunes filles sexy qui annoncent le changement de round… Moroccan touch oblige : elles n’étaient pas vêtues d’un bikini fluo (ou d’un string !), mais de très jolis caftans. A la rédaction, on ne pouvait qu’apprécier et souligner cette originalité !
L’événement a été diffusée en direct sur Eurosport, et dans 89 pays ; et pour la première fois, un Marocain était en lice dans la compétition. Il s’agit de Adil Atmari, malheureusement éliminé en demi-finale après avoir touché terre trois fois.
Et ce n’est qu’au terme d’un quart de finale, d’une demi-finale et d’une finale, dans la même soirée, que le Français Fabrice Aurieng, âgé de 31 ans, est sorti vainqueur en finale devant l’allemand d’origine turque, Agit Kabayel. Il a ainsi remporté un chèque de 15.000 dollars. Une folle nuit, riche en émotions, en plaies, en yeux au beurre noir, et en “Aïe, j’ai mal pour lui !” dont nous nous souviendrons longtemps…