La galerie d’art Artorium de la Fondation TGCC s’installe dans le paysage culturel marocain en apportant une belle bouffée d’oxygène. Pour cette rentrée, c’est une belle exposition qui est dédiée au peintre Rabi’. Cette exposition a pour but, expliquent les organisateurs, de transmettre à nouveau au public la passion et l’amour de cet artiste pour l’art. “C’est ce qui m’a tout de suite envoûtée à l’idée d’exposer Rabi’: cette transmission à travers son œuvre si marquante, ainsi que l’occasion de raconter l’histoire de l’art au Maroc à travers un de ses piliers. Car Rabi’ est incontestablement un pilier de notre patrimoine culturel ; autant à travers son art qu’à travers son travail d’enseignant”, écrit Meryem Bouzoubaa, présidente de la fondation TGCC.
Au programme de cet évènement, la présentation d’une monographie intitulée “Abdelkébir Rabi’- L’œuvre à l’Absolu », parue aux Éditions H2/61.26, mais aussi 3 rencontres débats avec le public :
Rencontre 1, jeudi 21 novembre 2019 à 19 heures :
Thème : L’ARTISTE DOIT-IL ABSOLUMENT SE SPÉCIALISER ?
Intervenants : Mostafa Chebbak, Ahmed El Maanouni, Alain Flamand, Jean Lancri et Abdelkébir Rabi’
Rencontre 2, jeudi 12 décembre 2019 à 19 heures :
Thème : DESSINER ET/OU PEINDRE ENCORE AUJOURD’HUI ?
Intervenants : Elisabeth Chambo, Michel Guéri, Jean Claude Le Goui et Abdelkébir Rabi’
Les tables rondes seront modérées par Mohamed Rachdi
Rencontre 3, mardi 17 décembre à 19 heures :
Présentation et signature de la monographie ABDELKEBIR RABI’, L’ŒUVRE A L’ABSOLU sous la direction de Mohamed Rachdi éditions H2/61.26, Casablanca 2019. 276 pages.
La monographie dirigée par Mohamed Rachdi « aspire à produire l’environnement critique et analytique nécessaire pour que l’activité créatrice de l’artiste soit mieux vue, située et comprise », peut-on lire sur l’extrait de l’introduction signée par Mohamed Rachdi.
«Abdelkébir Rabi’ ne va plus opérer un choix définitivement tranché entre ces deux registres de pratique artistique que sont la figuration et l’abstraction. Parce qu’il en a viscéralement besoin (c’est bien de nécessité profonde dont il s’agit), autant comme artiste que comme homme, il dansera constamment tel un métronome entre les deux formes d’expression qu’il ne cherche nullement à hiérarchiser ni opposer, mais à tisser dans une subtile continuité», peut-on lire sur l’extrait de la monographie.
ARTORIUM
Fondation TGCC
4 rue Imam Mouslim, Oasis, Casablanca