Gad Elmaleh, l’humour au plus près de “lui-même”

Dans son nouveau spectacle “Lui-même”, Gad Elmaleh explore la quête identitaire et partage un regard intime sur sa vie et son humour. Entre confidences, autodérision et authenticité, l’humoriste revient sur son parcours, son rapport au public marocain et ce qui le fait encore vibrer sur scène après des années de carrière internationale.

Votre nouveau spectacle s’intitule “Lui-même”. Peut-on comprendre que vous n’étiez pas vous-même durant toutes ces années ?  
“Lui-même”, car la quête d’identité et la quête de sens est une recherche et un travail de toute une vie. Je pense d’ailleurs que le plus important, c’est d’être dans l’exploration. Un peu comme avec le rapport au divin. C’est le chemin qui compte…

Vous avez souvent puisé dans votre vie personnelle pour faire rire. Dans “Lui-même”, quelle part d’intime acceptez-vous de dévoiler ?
C’est encore un spectacle autobiographique, puisque j’y raconte ma quête du bonheur, en passant par les hauts et les bas que tout le monde traverse. Cependant, les thématiques comme l’argent, la mort, les religions,  etc. sont assez nouvelles dans mes inspirations. Je dirais que ce spectacle est le plus intime de tout ceux que j’ai écrits.

Jouer au Maroc, là où tout a commencé pour vous, est-ce une émotion particulière à chaque fois ?
Jouer au Maroc représente un moment fort de la tournée et c’est la raison pour laquelle les dates viennent souvent en fin de tournée. J’aime l’idée d’être bien préparé et très affûté pour jouer à la maison. Surtout à Casa ! Narriiiiiiiiii

Comment décririez-vous le public marocain ? Est-il plus exigeant, plus chaleureux, plus surprenant ?
Le public marocain est un public très exigeant et pas du tout conquis d’avance comme beaucoup de gens me le répètent, soi-disant, pour me rassurer. Ça ne me fait même sourire, car justement, le public attend énormèment  de nous, et j’aime beaucoup ce challenge. Jouer devant le public marocain, c’est comme jouer devant sa propre famille, et on n’a surtout pas envie de le décevoir.

Après des années de carrière entre la France, les États-Unis et le Maroc, qu’est-ce qui vous fait encore vibrer quand vous montez sur scène ?
Ce qui me fait le plus vibrer quand je monte sur scène, c’est d’essayer des nouvelles blagues et de voir que ça prend en direct avec tout le risque et le trac que cela comporte. Je vais d’ailleurs essayer d’improviser des parties du show qui seront purement marocaines.

Que dirait le Gad des débuts en voyant le Gad d’aujourd’hui ?
Il lui dirait : “je ne savais pas qu’il y aurait autant de travail à faire sur ce chemin”.

Comment arrivez-vous à parler à plusieurs générations à la fois, du jeune fan TikTok au spectateur fidèle de vos tout premiers spectacles ?
Je crois que pour parler à un public multigénérationnel, il ne faut pas chercher absolument à lui plaire, mais plutôt à être authentique, quel que soit les origines, la classe sociale ou les générations. Nous sommes tous sensibles à la vérité. Dans ce nouveau spectacle, je dis des vérités et je parle de moi sans masque. Il n’y a pas d’âge pour cela et j’espère que toutes les générations  seront touchées.

Y a-t-il des sujets que vous n’avez jamais osé aborder sur scène et qui vous tentent ?
Oui, mais je ne vous dirai pas (rire). 

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