Le soleil est bien plus qu’un simple fournisseur de bonne humeur : c’est aussi un régulateur naturel de notre horloge biologique. En été, l’exposition à la lumière naturelle est plus facile — à condition de ne pas passer ses journées enfermée sous la clim. Sortir tôt le matin, marcher sans lunettes de soleil pendant 15 minutes, prendre son café en terrasse… Autant de petits gestes qui synchronisent notre horloge interne et facilitent l’endormissement le soir venu.
Manger léger (et à la bonne heure)
L’été, on mange plus frais, plus simple, plus léger. Et c’est tant mieux : les repas lourds ou tardifs retardent l’endormissement et peuvent perturber le sommeil profond. On essaie de dîner au moins deux heures avant d’aller se coucher, de préférence en évitant les excès de sucre, d’alcool ou de graisses cuites. Bonus : l’hydratation joue aussi un rôle. Une eau infusée maison (menthe-citron, concombre-romarin…) peut aider à s’apaiser tout en évitant les réveils nocturnes causés par la déshydratation.
Adopter un rituel du soir
En vacances ou en rythme ralenti, on a enfin le temps de s’écouter. C’est le moment parfait pour tester un rituel d’endormissement : quelques minutes de respiration, une douche tiède, une infusion, une playlist apaisante… Rien d’imposé, mais une routine qui signale au cerveau qu’il peut décrocher. Et surtout, on range les écrans au moins 30 minutes avant de dormir : la lumière bleue, même en mode nuit, reste un faux-ami pour notre sommeil.
Oui aux siestes, mais pas n’importe quand
L’été appelle à la paresse, et c’est bien mérité. Mais attention à ne pas transformer la sieste en second dodo : 20 minutes max, entre 13h et 16h, c’est l’idéal pour recharger les batteries sans compromettre la nuit suivante. On évite les siestes en fin d’après-midi, souvent responsables d’un endormissement tardif.
On ne cherche pas la perfection
Enfin, on oublie les injonctions à “bien dormir”. L’été, on se couche parfois plus tard, on traîne au lit, on vit la nuit… Et ce n’est pas grave. L’idée n’est pas de suivre un programme militaire, mais de retrouver un lien apaisé avec le sommeil. Observer son rythme naturel, ralentir le soir, laisser le corps souffler : c’est déjà beaucoup. Et si on pouvait emporter cette douceur-là dans nos valises de rentrée ?