Plus de 130 séances d’audition ont été organisées au sein de l’Académie du royaume du Maroc à Rabat depuis la décision royale de révision de la Moudawana. L’instance en charge de ce dossier a ainsi auditionné depuis plus de deux mois les différents acteurs concernés, notamment les partis politiques, les centrales syndicales, les associations et les établissements publiques, les centres de recherche ainsi qu’avec toute partie intéressée par l’examen l’analyse et la discussion du Code de la famille. Les séances d’audition qui ont pris fin ce mercredi 27 décembre ont également inclus certaines associations professionnelles concernées, telles que l’Association de l’Ordre des avocats et les associations relatives à d’autres professions, dont les huissiers de justice et certaines institutions gouvernementales, à l’instar du ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Étranger, du ministère de l’Intérieur et de l’Institution du Médiateur du Royaume, ainsi que tous ceux ayant des connaissances dans ce domaine, y compris les personnalités reconnues pour leurs compétences en matière de jurisprudence et d’examen des références relatives au Code de la Famille.
À noter qu’une rencontre est prévue avec d’autres experts lors des discussions de l’Instance en vue de bénéficier de leurs avis. En outre, et comme l’a précisé Moulay El Hassan Daki, procureur général du Roi près la Cour de cassation, président du Ministère public, et membre de l’Instance, la possibilité restera ouverte à toute personne souhaitant ajouter des recommandations via le site Internet mis en place à cet effet.
Rappelons que l’objectif de la stratégie participative adoptée par l’Instance repose sur l’audition de toute partie ayant une vision et un point de vue permettant d’enrichir les données et les informations que l’Instance tend à collecter avant de les soumettre à la Haute appréciation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, conformément à la Haute Teneur de la Lettre Royale adressée au Chef du gouvernement pour la révision du Code de la famille.