La température moyenne de surface a atteint 14,02°C en novembre, soit 1,54°C au-dessus du niveau de référence 1850-1900, période pré-industrielle. Selon Copernicus, 2025 devrait ainsi figurer avec une quasi-certitude au troisième, voire au deuxième rang des années les plus chaudes, derrière 2024, année record, et peut-être à égalité avec 2023.
Si l’année 2025, prise isolément, ne devrait pas franchir le seuil de 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle, la moyenne mondiale sur la période 2023-2025 dépasserait en revanche ce seuil pour la première fois sur trois ans consécutifs, d’après Copernicus.
L’accord de Paris vise à contenir le réchauffement mondial nettement sous 2°C, et si possible à 1,5°C, mais plusieurs rapports récents estiment que le dépassement durable de ce seuil est désormais probable d’ici la fin de la décennie. L’enjeu devient de limiter autant que possible l’ampleur et la durée de ce dépassement.
La température de surface des océans (entre 60° Nord et 60° Sud) a atteint 20,42°C en novembre, quatrième valeur la plus élevée pour ce mois. En Europe, la température moyenne s’est établie à 5,74°C, faisant de novembre 2025 le cinquième mois de novembre le plus chaud jamais enregistré sur le continent.