Pour sa part, Mouna Hachim, essayiste et romancière, a appelé à plus de transparence et d’équité dans les relations entre les auteurs et les éditeurs, estimant que le livre est une grande chaîne avec des rouages parfois verrouillés. L’écrivaine a également appelé à la nécessité de protéger les droits d’auteur, estimant qu’au Maroc, le livre ne fait pas vivre. Pour sa part, Camille Hoballah, président de l’Association marocaine des éditeurs, a insisté sur l’importance de distinguer entre les éditeurs commerçants et les éditeurs militants.
La conférence-débat, qui a donné à un bel échange avec la salle et des questions pertinentes de la part de l’assistance, a été précédée par la signature d’une convention entre le groupe Le Matin et le ministère de la culture actant la contribution du groupe de presse pour l’achat d’un grand nombre d’exemplaires qui seront disponibles dans un kiosque pour le prêt ou l’achat en contrepartie d’une somme modique.