Lorsque les températures baissent, le corps humain doit maintenir sa température interne autour de 37 °C. Pour y parvenir, il met en place un mécanisme essentiel : la thermorégulation. Concrètement, cela signifie qu’il consomme davantage d’énergie pour produire de la chaleur, notamment par le biais du métabolisme.
Cette dépense énergétique supplémentaire est bien réelle, mais elle reste modérée. En situation de froid léger à modéré, le corps brûle quelques calories en plus, principalement via l’activation du tissu adipeux brun, un type de graisse capable de produire de la chaleur. Ce phénomène existe, mais il ne transforme pas une journée d’hiver en séance de sport.
Intensifier l’effort
Le froid peut toutefois augmenter indirectement la dépense calorique. Marcher par basses températures, par exemple, sollicite davantage les muscles, améliore le tonus postural et peut légèrement intensifier l’effort, surtout en cas de vent ou de terrain glissant. Résultat : on dépense un peu plus qu’à température douce, à activité équivalente.
Mais attention à l’effet inverse. En hiver, le corps a aussi tendance à stimuler l’appétit pour compenser cette dépense énergétique et se protéger du froid. En clair, les quelques calories brûlées peuvent être rapidement compensées ; voire dépassées, par une alimentation plus riche ou plus fréquente.
Autre point à retenir : le froid ne fait pas maigrir à lui seul. Sans activité physique régulière et sans équilibre alimentaire, l’impact du froid sur la perte de poids reste marginal. S’exposer volontairement au froid sans mouvement n’a pas d’effet significatif sur la silhouette.