Jeudi 21 août, le Chef du Gouvernement Aziz Akhannouch a contacté le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, pour geler immédiatement l’opération conduite par l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA).
Cette campagne visait à dépister les cyclomoteurs modifiés via un dispositif de mesure de vitesse, le « speedomètre ». Les motos dépassant 58 km/h étaient considérées modifiées, exposant leurs propriétaires à des saisies, des amendes entre 5.000 et 30.000 MAD, voire des peines de prison.
Désormais, une période transitoire de 12 mois a été accordée, durant laquelle les conducteurs seront informés et sensibilisés aux dangers liés aux altérations techniques des moteurs, une initiative destinée à privilégier la pédagogie à la répression immédiate.
L’objectif est aussi de responsabiliser les importateurs et distributeurs pour garantir la conformité des véhicules dès leur mise sur le marché