“Kasr Al Bahr : histoire et patrimoine”, une expo de Kamilya Zarkani 

L’artiste marocaine Kamilya Zarkani a inauguré, le 20 octobre, sa nouvelle exposition intitulée « Kasr Al Bahr : histoire et patrimoine », au sein du bâtiment historique Kasr Al Bahr, situé dans l’hôtel Four Seasons de Rabat. L’exposition se poursuit jusqu'au 20 décembre 2025.

Dans cette exposition, Zarkani dévoile 41 œuvres de formats variés — petites, moyennes et grandes — réalisées à partir de techniques mixtes : peinture à l’huile, aquarelle, acrylique, et incorporation d’éléments naturels comme le bois, qui insufflent une seconde vie à ses compositions.

Ses toiles se distinguent par une identité marocaine authentique, où s’entrelacent incrustations de pierres semi-précieuses, broderie et collage, traduisant ainsi l’« ADN artistique » singulier de l’univers de Kamilya Zarkani.
Poursuivant la lignée de ses précédentes expositions, « Kasr Al Bahr : histoire et patrimoine » met en valeur la richesse et la profondeur du patrimoine marocain, la pluralité de ses influences et la manière dont elles façonnent l’homme et l’espace marocains.

Certaines œuvres rendent hommage à des thèmes emblématiques tels que le Sahara marocain ou le caftan traditionnel. Le fil rouge de l’exposition réside dans la force du patrimoine marocain à travers sa diversité : dialectes, traditions, imaginaires et savoir-faire.

« Ce choix est profondément réfléchi, confie Zarkani. Il fait partie de mon identité : je suis fille de la ville ancienne de Ouezzane. Chaque toile que je signe est un message adressé aux jeunes générations : notre héritage est notre véritable richesse, la base de tout progrès », affirme-t-elle.

Un autre élément marquant de l’exposition est la présence du caractère arabe, porteur de symboles spirituels et historiques. zarkani développe ici une approche qu’elle qualifie de « réalisme de la lettre arabe », articulée autour des tons noir et or, symboles de puissance et de singularité.

L’œil, récurrent dans plusieurs toiles, renvoie aux croyances marocaines où il incarne une protection contre le mal et les forces occultes. À travers ce symbole, l’artiste confère à ses œuvres une dimension patrimoniale et spirituelle, fondée sur des équilibres visuels entre formes visibles et structures symboliques.

La main protectrice (khmissa) apparaît également comme un motif central, renforçant la portée identitaire et universelle de ses créations.

Fidèle à sa vision, Zarkani rappelle que « l’enracinement dans le local demeure le plus court chemin vers l’universalité ».

 

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