Fête du Trône : Les grands chantiers du règne de SM le Roi Mohammed VI

Le Maroc s’apprête à célébrer ce 30 juillet les 25 années de règne de SM le Roi Mohammed VI. Deux décennies et demie au cours desquelles le Maroc s’est littéralement métamorphosé, porté par une une volonté royale. Retour sur les grands projets structurants des vingt-cinq dernières années.

Dès son accession au Trône, SM le Roi Mohammed VI a pris d’importantes décisions pour raffermir les institutions démocratiques, promouvoir l’indépendance de la justice et la liberté d’expression. Des mesures incitatives ont également été déployées afin de booster l’économie, attirer les investisseurs, s’ouvrir sur d’autres marchés et procéder à la signatures d’accords de libres échanges.
Cette dynamique de modernisation du pays se reflète dans le lancement de grands projets structurants, à l’instar du port de Tanger-Med, du réseau autoroutier et le lancement de la première ligne à grande vitesse (LGV). Au cours de cette même période, le Maroc est devenu une plaque tournante en Afrique en matière d’industrie automobile depuis l’installation de l’usine Renault à Tanger et celle de PSA à Kenitra. D’autres usines ont depuis été inaugurés dans le but de renforcer les écosystèmes des projets Renault et PSA
Sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc s’est résolument engagé dans la réalisation de mégas projets avec pour objectif de développer son mix énergétique, une décision reflétant la politique ambitieuse du Royaume dans le secteur énergétique et un choix pertinent ayant un effet d’entraînement sur l’économie nationale.
Des réformes et des stratégies ont également été déployés dès 1999 afin d’installer l’Etat de droit, assurer la protection des droits humains et répandre la culture du dialogue

Projets structurants

Les deux dernières décennies et demi sont caractérisées par un véritable bond en avant en matière de modernisation du réseau routier, d’électrification ou encore de lancement de projets structurants de grande envergure, comme Tanger-Med ou le TGV. Alors qu’il ne disposait en 1999 que d’une unique autoroute de 100 km reliant Casablanca à Rabat, aujourd’hui, le pays peut se prévaloir d’un réseau autoroutier de plus de 1800 Km. Un plan autoroutier est également déployé afin de relier d’ici 2035 l’ensemble les régions les plus reculées. L’électrification, pour sa part, couvre actuellement plus de 80% du territoire.


L’autre projet titanesque de ces 25 dernières années n’est autre que Tanger Med. La réussite de ce complexe industrialo-portuaire intégré est le fruit de la vision stratégique du Souverain pour faire de Tanger Med un hub portuaire, logistique, industriel et commercial de dimension internationale. Ce terminal de transbordement est connecté aujourd’hui à plus de 170 ports et 70 pays.
Al Boraq, premier TGV marocain, est l’autre réalisation d’envergure de cette dernière décennie. Fruit d’une coopération franco-marocaine, la Ligne à Grande Vitesse (LGV) relie depuis novembre 2018 Tanger à Casablanca en 2h10 contre 5h00 dans le passé. Un autre projet de Ligne à Grande Vitesse reliant Marrakech à Agadir devrait être opérationnelle avant 2030.

Plan Maroc Vert

Faire de l’agriculture un levier de croissance et un formidable moteur de développement économique et social. C’est l’idée générale qui sous-tend le Plan Maroc Vert, un plan ambitieux lancé en 2008 dans la perspective de créer des milliers d’emplois, de lutter contre la pauvreté, de stimuler les exportations et d’améliorer le PIB du pays.


Pour ce faire, une agriculture compétitive et à forte valeur ajoutée, adaptée aux règles du marché est au cœur de cette stratégie agricole. Ce “chantier d’envergure, associant l’ensemble des dimensions économique, sociale et environnementale du développement durable en matière agricole”, comme l’a souligné le Souverain a permis de booster le PIB agricole qui a augmenté de 44% entre 2008 et 2014. 
Aussi, et depuis la mise en œuvre du Plan Maroc Vert, piloté par l’Agence de Développement Agricole (ADA), les investissements drainés dans le secteur ont été portés à plus de 30 milliards DH. 1 575 projets ont été mis en place sur une superficie de près de 112 000 hectares, avec un investissement prévisionnel de 22,3 milliards de DHS permettant de créer à terme 63 000 emplois.

Lois et réformes

Les réformes sont allées crescendo depuis le début des années 2000. C’est ainsi que dès 2003, le Code de la famille est mis sur les rails, suivi du Code de la nationalité et de celui du travail. En 2008, le Souverain lance un vaste chantier de réforme du champ religieux. Ce plan concerne notamment le Conseil supérieur des oulémas, les imams et les mosquées ainsi que la communauté marocaine établie à l’étranger. En 2009, la voie est ouverte pour la réforme de la justice, et le Souverain donne ses hautes directives au gouvernement pour mener à bien ce chantier. “Quelle que soit la pertinence des objectifs stratégiques tracés, dont la réalisation s’étale sur le long terme, cela ne devrait pas occulter pour nous le besoin pressant des citoyens de sentir de près et à brève échéance l’impact positif direct de la réforme”, a souligné SM le Roi dans son discours à la Nation à l’occasion de la célébration du 56ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple.


Dans la nouvelle Constitution de 2011, le Maroc s’est aussi engagé au renforcement de la justice constitutionnelle, érigée comme rempart pour la défense de la démocratie et des libertés fondamentales, et chargée de garantir le respect de la Constitution et de sa suprématie sur toutes les autres normes.
En 2015, le nouveau code pénal, dictée par l’évolution du pays, se devait d’être au diapason de la Constitution de 2011 ayant consacré l’individu, la citoyenneté, l’égalité hommes-femmes et la liberté de pensée et d’expression. En 2024, la genèse du nouveau Code pénal a été réformé en profondeur et près de 457 articles ont fait l’objet de remaniements.

Energies renouvelables

La politique de développement économique et social, initiée en 1999, s’est accompagnée de réformes structurantes qui, au fil des années, ont participé à ancrer le pays dans le paradigme de l’écodéveloppement et de la bonne gouvernance. Des stratégies d’efficacité économique et énergétique ont servi, dès lors, de fer de lance à différents plans ambitieux. Nourris d’une volonté royale sans faille, ces programmes devaient arrimer le Maroc dans le sillon des pays développés. Dans la foulée, un arsenal législatif et institutionnel, des organismes et toute une palette de mesures incitatives ont été déployés pour accompagner cette vision avant-gardiste.
La stratégie d’efficacité énergétique s’est articulée autour de choix environnementaux clairs misant sur le développement des énergies renouvelables propres. C’est dans ce cadre que s’inscrit le plan solaire marocain lancé en novembre 2009 et le Programme Marocain Intégré de l’Energie Eolienne mis sur les rails en juin 2010.


Le plan solaire marocain a trouvé sa pleine mesure à Ouarzazate avec le lancement de la centrale Noor opérationnelle depuis février 2016. Quatre autres centrales solaires viendront booster les capacités de Noor dans la perspective de porter la part des énergies renouvelables à 52% des besoins nationaux d’ici 2030. La filière éolienne est l’autre chantier d’enverguer lancé 8 mois après le plan solaire. Cinq parcs éoliens localisés à Tanger (Tanger II), Tétouan (Koudia Al Baïda), Midelt, Tiskrad, et Boujdour porteront la puissance électrique de 280 mégawatts à 2.000 mégawatts en 10 ans. Deux objectifs fondamentaux sous-tendent cette stratégie : préserver l’environnement et contribuer au développement durable.

 

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