On pensait qu’une longue nuit suffisait à tout réparer. Pas vraiment. D’après cette étude parue dans Alzheimer’s & Dementia, l’une des revues les plus respectées dans le domaine des neurosciences, dormir trop longtemps pourrait au contraire fatiguer le cerveau.
Les chercheurs du University of Texas Health Science Center ont suivi plus de 1 800 adultes issus de la célèbre Framingham Heart Study. Verdict : ceux qui dorment plus de neuf heures par nuit obtiennent de moins bons résultats aux tests de mémoire et de logique que ceux qui dorment sept à huit heures, la durée jugée optimale. Et les effets sont encore plus marqués chez les personnes sujettes à la dépression.
Les scientifiques avancent une explication simple : un sommeil trop long peut refléter un rythme biologique déséquilibré, un sommeil de mauvaise qualité, ou une fatigue chronique. En clair, dormir plus ne veut pas forcément dire mieux dormir.
La prochaine fois que tu rêves de passer ta journée au lit, souviens-toi : le vrai repos, c’est celui qui réveille ton énergie, pas celui qui endort ton cerveau.