Dans un communiqué, les organisateurs indiquent que cette cérémonie a été l’occasion de présenter le bilan de cette résidence, en l’occurrence, dix nouveaux courts-métrages, formant une série anthologique panafricaine, portée par des regards de femmes, entre héritages, révolutions intimes et imaginaires contemporains.
Sélectionnées parmi plus de 400 candidatures, les participantes ont suivi un programme intensif, englobant l’écriture et développement, le tournage professionnel, ainsi que la post-production, en un temps limité, précise la même source.
A cette occasion, la présidente de la Fondation Tamayouz Cinéma, Lamia Chraibi, a relevé que AYWA constitue, désormais, une plateforme pour faire émerger de nouvelles voix et créer des ponts entre les talents et les professionnels.
“Voir naître ces voix, ces films, cette solidarité entre ces réalisatrices, c’est la preuve qu’un autre cinéma africain est possible, audacieux, exigeant et profondément humain”, a estimé, de son côté, le mentor principal de la résidence, Hicham Lasri.
La résidence artistique AYWA s’est déroulée du 15 septembre au 27 octobre dans les villes de Rabat, Casablanca et Marrakech.
L’événement a réuni des cinéastes venues de Namibie, Botswana, Éthiopie, Kenya, Cameroun, République Centrafricaine, Libéria, Sénégal, Égypte, Algérie et du Maroc.
