“All My Exes Live in Morocco” : quand le streetwear célèbre le cœur brisé

Zina Louhaichy, ce nom ne vous dit peut être pas grand chose. Pourtant, cette jeune artistes fait le buzz avec sa marque de t-shirt estampiller " All my exes live in Morocco". Zoom sur cette artiste, symbole du streetwear qui fait bouger les lignes.

Zina Louhaichy incarne l’archétype de la créatrice issue de la disapora marocaine : multiple, fière, drôle et pleine de sens. Entre théâtre, autoportraits, mode engagée, elle construit un récit positif basé sur la revendication identitaire. Avec All My Exes Live in Morocco, elle transforme une anecdote de rupture en symbole de fierté, de résilience, et d’appartenance : un clin d’œil espiègle à la diaspora nord‑africaine qui résonne autant à Brooklyn qu’à Casablanca. Zoom sur cette artiste pas comme les autres. 

Une artiste multidisciplinaire en vogue 

D’origines maroco‑italienneée et née à New York, Zina Louhaichy est une artiste multidisciplinaire. Révélée au théâtre dès l’âge de 12 ans, formée à LaGuardia Arts High School puis à NYU Tisch et HB Studio, elle a joué dans les courts-métrages  tels que Kasbi (Tribeca 2024) et Tea (Cannes 2024). Cette jeune artiste ne s’arrête pas là puisqu’en 2020, elle lance  sa marque Louhaichy qu’elle crée dans sa chambre à Brooklyn. Louhaichy est une fusion entre héritage marocain et énergie new‑yorkaise, remarquée par Teen Vogue et portée par des influenceuses comme Lola Tung ou Alexis Ren.

 

 
 
 
 
 
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Focus sur All My Exes Live in Morocco

Inspirée d’un t-shirt viral “All My Exes Live in Brooklyn” de Gavyn Winchester, Zina repense la phrase dans un esprit marocain, mêlant humour et authenticité. Comme une sorte de déclaration ironique : “You survived a Moroccan ex? Here’s your merch!” ,  ” vous avez survécu à un ex marocain ? Voici votre marchandise”. Ses t-shirt véhiculent des messages ironique qui sont le reflet d’un trait de caractère collectif tacite dans les diasporas. Chaque t‑shirt ou hoodie est unique. Pour la campagne de cette capsule, Zina a d’abord  choisi Casablanca. Avec la participation d’Osama Ahdi comme photographe, elle a choisi de mettre en avant des femmes représentant des «  tantes »  plutôt que de mannequins traditionnels. Ces visages incarnent la sagesse, la spontanéité et l’humour de sa terre d’origine, renforçant le lien identité, mémoires et famille. Capsule limitée, disponible en précommande sur louhaichy.com, elle cible directement la communauté dont elle émerge. L’intention est claire : transformer une phrase clichée en manifeste culturel, un équilibre entre humour, mémoire et affirmation de la diaspora. Zina n’en est pas à son coup d’essai. À travers ses autoportraits et son travail visuel notamment les projets BLADI et Diaspora Passeport, Zina explore les marqueurs culturels qui constituent son identité : tenues héritées, calligraphies en arabe, caftans familiaux, symboles tels que l’étoile marocaine et le logo des Yankees tatoués au henné. Elle revendique fièrement cet espace « entre-deux » : entre l’Amérique et le Maroc et mêle une combinaison riche et plurielle de ses expériences.  

 

 
 
 
 
 
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