Sorti officiellement le 18 août, “Le silence des pères” est un roman poignant qui a fait déjà couler beaucoup d’encre depuis sa sortie.
L’histoire est celle d’un fils qui apprend au téléphone le décès de son père. Ils s’étaient éloignés, un malentendu, des drames (un jeune frère mort accidentellement, la mère, elle des suites d’un cancer), puis des silences, et la distance alors infranchissable. Désormais que l’absence a remplacé le silence, le fils revient à Trappes, le quartier de l’enfance, pour veiller avec ses sœurs sur la dépouille et les affaires du défunt.
Tandis qu’il débarrasse l’appartement, il découvre dans un recoin, cachée, une enveloppe épaisse contenant quantités de cassettes audio, chacune datée et portant un nom de lieu. Il écoute, entend la voix de son père s’adressant à son grand-père resté lui au pays, le Maroc.
C’est la voix d’un fils racontant sa vie en France, son histoire, année après année. Notre narrateur décide alors de partir sur les traces de ce taiseux dont la voix semble comme ressurgir du passé.