Patricia Miquau décroche le Prix international “Artists at the Jubilee” à Rome

L'artiste-peintre française Patricipia Miquau a remporté tout récemment le Prix International «Artists at the Jubilee» pour sa cinquième édition organisée à Rome par la Fondazione Effetto Arte. Ce prestigieux prix lui a été attribuée pour consacrer son parcours artistique de plus de 40 ans.

S’élever, transcender, éclairer, sublimer… voici  les raisons de peindre et de vivre  pour la plasticienne française Patricia Miquau. Sa recherche va vers une liberté plus grande et plus inventive dans le geste et évolue vers une cohérence chromatique doublée de l’usage à profusion du végétal.  Résultat: une peinture alléchante, riche en saveurs autour du corps asexué.  Où que l’on se tourne, des formes se bousculent, en cascades, en diagonales, pour passer outre le bord des toiles et venir plus près de nous encore accaparer nos yeux.  Parfois, l’animation se calme : ces arrêts sur image s’offrent alors comme de très gros plans. Dans ces répits laissés au regard, soudain un éclair de conscience nous éblouit. Pour le reste, la suggestion l’emporte sur la certitude.

S’appuyant sur plusieurs techniques, Patricia Miquau se tourne résolument vers l’abstraction, fruit de son talent approfondi qui réagit à la couleur et à la forme avec hardiesse et de façon décisive, dans une plénitude artistique qui réfléchit sa personnalité avec brio au fil de ses créations…  Ses thèmes sont divers et variés mais hautement philosophiques : la condition de l’homme, la vie, le bonheur, la fatalité du destin, l’optimisme, la perpétuelle  quête intérieure de soi, la paix intérieure, les douleurs du passé…Le tout à travers des corps asexués  dont la précision gestuelle est étonnante d’harmonie, d’originalité et d’analyse, tout comme le sont les motifs lyriques singularisés par des couleurs intrinsèques et parfois audacieuses, dans des œuvres généreuses dont la discrète sensualité se perçoit néanmoins… Ceci est vrai tant par cet art non figuratif qu’elle nous donne à voir aujourd’hui et qui se révèle d’une grande innovation.

Après maints échanges dans l’observation et l’exécution du travail, sa peinture est devenue petit à petit plus personnelle et plus libérée.  Une expérience que Patricia a partagée lors de ses précédentes expositions et rencontres d’art en France mais aussi un peu partout dans le monde depuis plus de quatre décennies.  L’expression juste de son sentiment devant le sujet compte à présent bien plus que le sujet lui-même.

Chez Patricia, cette abstraction s’exprime surtout par une composition qui génère du sens sans se référer directement au concret tout d’abord. Ensuite, par une idéalisation des formes et des traits qui permettent la représentation d’un tel ou tel sujet. Par cela, le sujet n’est plus un simple prétexte visuel, y compris la silhouette, mais une allégorie, un discours pictural implicite.

C’est dire que la peinture est pour elle un langage au sens strict, qui ne se contente pas de chercher la trace du monde tel qu’il s’offre à nos yeux candides.  Couleurs neutres, telluriques, subtiles ou éclatantes, peu importe, le but ultime de notre plasticienne est de créer des espaces harmonieux et dynamiques où il y a toujours un silence qui parle.

Cette interaction nous apprend à comprendre ce que nous ne pouvons percevoir qu’à travers la réflexion, la méditation et la contemplation. Et au- delà de cette singularité escomptée, l’œuvre de Patricia  ajoute une couche supplémentaire sur toutes les réflexions et les idées délivrées dans l’aspect spirituel dans l’art et dans la peinture en particulier. De l’importance des formes à la symbolique des couleurs, il s’agit ici d’une théorie artistique à part entière, mais aussi d’une clé de lecture afin de pouvoir mieux apprécier le travail de notre artiste.

Et comme nombre d’expressionnistes abstraits, dans ses œuvres, la forme cède devant le contenu, celui de sa conscience ou celui de son inconscient.  L’espace du tableau  devient alors un tremblement, un souvenir, un détail, un tourbillon chromatique, une vérité mystérieuse, une fissure spirituelle, entre autres. Il s’agit ici d’une peinture universelle, une touche ample, aux accents symphoniques célèbrant les grandes forces originelles, suggérées par des matières irisées, diaprées, aériennes. Une prouesse qu’elle accomplit avec une aisance, une maestria et une si grande liberté. 

Dépassant les apparences dont elle refuse de se faire le reflet passif, évitant les pièges du plaisir décevant que procurent les seules harmonies décoratives, c’est dans une expérience spirituelle que son travail propose d’entrer.  Quel recueillement, quel silence contemplatif dans les œuvres  de Patricia ! Ses nouvelles toiles nous prouvent ce cheminement intérieur. À présent, l’artiste semble avoir pris de l’altitude avec ses chants aux sonorités hautement spirituelles. C’est aussi l’une des com­po­san­tes de son univers.

 

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