Pour ses trente ans, le Festival de Cinéma Méditerranéen de Tétouan (FCMT) célèbre le dialogue entre héritage et création contemporaine. Plus de 40 films — fictions et documentaires confondus — seront projetés, représentant 15 pays du pourtour méditerranéen.
Au programme : dix films en compétition officielle, des “coups de cœur”, des œuvres auréolées, ainsi qu’une série d’hommages à des figures marquantes du 7ᵉ art.
Parmi les films en lice, Le lac bleu de Daoud Aoulad-Syad (Maroc), Vermiglio ou La Mariée des Montagnes de Maura Delpero (Italie, France, Belgique), Sonate nocturne d’Abdeslam Kelai (Maroc) ou encore Bande sonore d’un coup d’État de Johan Grimonprez (France, Belgique) donnent le ton : un cinéma d’auteur audacieux, ancré dans les réalités sociales et humaines de la Méditerranée.
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Le festival s’ouvrira sur Il ladro di bambini (Le voleur d’enfants) de Gianni Amelio, un classique du cinéma italien présenté à Tétouan lors des premières éditions. Un retour symbolique qui illustre la volonté du festival de renouer avec sa mémoire et de célébrer la Méditerranée comme espace de création et de transmission.
Les “coups de cœur” de cette édition mettront à l’honneur des récits singuliers et des esthétiques marquées : Salut Marie de Mar Coll (Espagne), Un oiseau du paradis de Mourad Ben Cheikh (Tunisie, Italie) ou encore Soudan, souviens-toi de Hind Meddeb (France, Tunisie, Qatar).
Côté hommages, le festival saluera le parcours du réalisateur marocain Nabil Ayouch avec une rétrospective de six de ses œuvres majeures, dont Les chevaux de Dieu et Razzia. Deux figures du cinéma méditerranéen, Eyad Nassar et Aida Folch, seront également mises à l’honneur.
Créé en 1985 par l’association Amis du Cinéma de Tétouan, le FCMT s’impose depuis quatre décennies comme une vitrine essentielle des cinémas de la Mare Nostrum, fidèle à son ambition première : faire dialoguer les cultures à travers le regard des cinéastes.