Tout a débuté quand l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) a relayé, sur sa page Facebook, la photo d’une femme battue et blessée par les coups. Moins de trois minutes après la publication, Facebook a censuré l’image et fermé la page officielle de l’association. Le 9 décembre, en réponse à cette censure, un collectif d’associations tunisiennes de défense des droits des femmes a lancé #Warri (« montre » en Tunisien), une campagne de photos d’actrices tunisiennes nues et couvertes de coups. Avec ce slogan « la violence est plus grave que la nudité », cette campagne condamne la censure faite au nom de la morale, sans considération de contenu et de but de la publication de telles photos.