Visage : belle sans souffrir…

Pour rajeunir au niveau du visage, remodeler volumes et ovale, lutter contre rides et relâchement, améliorer la qualité de la peau et la renforcer, gommer taches et cicatrices, la dermatologie esthétique fait, actuellement, des merveilles ! Petit tour d’horizon.

Les peelings chimiques

qu’est-ce que c’est ? Il s’agit de faire peler la peau de tout ou partie du visage, par une application de produit acide ou exfoliant. La peau est traitée en surface; il n’y a pas de remodelage des tissus cutanés. Par ailleurs, il existe trois variétés de peelings : le superficiel, le moyen et le profond ; ce dernier n’étant pas pratiqué au Maroc, du fait des peaux majoritairement mates et de l’omniprésence du soleil.

indications : renouvellement cutané (on refait peau neuve !). Troubles de la pigmentation (taches). Imperfections (ex: pores dilatés, épaississement cutané, teint brouillé) et cicatrices.

suites opératoires : après un peeling doux, la desquamation survient, un à deux jours après, et dure trois à quatre jours, un peu, comme après un coup de soleil. Les peelings à l’acide glycolique, eux, ne désquament pratiquement pas.

résultats : en trois à quatre séances, le peeling donne un coup d’éclat au teint, gomme les imperfections, agit sur le renouvellement cellulaire. À renouveler une à deux fois l’an, pour un peeling doux, et tous les deux à cinq ans, pour un peeling moyen.

association avec d’autres techniques : le peeling peut être associé à distance (deux à trois semaines plus tard), à de la mésothérapie, pour optimiser ses résultats.

l’avis de la dermato : La période de prédilection pour les peelings est l’automne et l’hiver, pour éviter toute photo-pigmentation due au soleil, en post-opératoire.

La toxine botulique “Botox”

qu’est-ce que c’est ? C’est un traitement par injections, qui agit sur certains muscles du visage, en empêchant leur contraction.

indications : traitement capital pour les rides d’expression, dans le tiers supérieur du visage : front, “ride du lion” (entre les sourcils), pattes d’oie, rides sous orbitaires.

suites opératoires : quelques rougeurs peuvent apparaître, mais elles sont provisoires.

résultats : fixés après dix jours, en moyenne. S’agissant d’un produit résorbable, l’effet lisseur sur les rides va durer environ six mois, la première fois, mais va ensuite persister plus longtemps, chez celles qui répètent régulièrement les injections (muscles reposés).

association avec d’autres techniques : plusieurs combinaisons sont possibles : botox-mésothérapie, botox-radiofréquence, sur des séances décalées ; botox-acide hyaluronique dans la même séance, mais sur des zones différentes.

l’avis de la dermato : au niveau du tiers inférieur du visage, le botox est dangereux, et réservé aux experts. Par ailleurs, les injections devront être réalisées en milieu médical (et surtout pas en institut de beauté !), après une analyse dynamique du visage : mimiques, insertions des muscles concernés, etc. Le botox est contre-indiqué chez les patients souffrant de maladies atteignant les muscles (myasthénie…) et les femmes enceintes.

[mks_separator style= »solid » height= »3″]

Interview du Dr Nadia Ismaili, Professeur au CHU Ibn Sina de Rabat, spécialiste en dermatologie esthétique et laser

Y-a-t-il un âge déterminé pour démarrer un traitement de dermatologie esthétique ?

Non, chacun vieillit à sa manière : la génétique, l’environnement (pollué ou pas), le tabac, l’hygiène de vie globale impactent la vitesse du vieillissement, qui est à composante multifactorielle. Il faut savoir que le vieillissement cutané commence dès l’âge de vingt-deux, vingt-quatre ans et reste discret jusqu’à quarante ans… Mais néanmoins, par précaution, on a pour principe de ne pas “injecter”, c’est-à-dire être invasif, avant vingt-cinq ans… Par contre, on peut proposer des peelings ou un laser pour des imperfections cutanées (cicatrices, taches) ou de la mésothérapie coup d’éclat, y compris, pour une jeune mariée, par exemple. Après, la décision de commencer un traitement de dermatologie esthétique reste, en grande partie, d’ordre individuel. Dès l’âge de trente-cinq ans, sans vouloir, à tout prix, rajeunir, on peut ne plus aimer son image ; on cherche, alors, à atténuer ses rides d’expression qui donnent un air de colère ou de fatigue, ses sillons naso-géniens marqués ou ses plis d’amertume. Et les méthodes de comblement pourront trouver leurs indications, au cas par cas.

Dans une optique préventive, faut-il commencer tôt ?

D’abord, le premier geste préventif, c’est l’hydratation de la peau, depuis l’enfance, et la protection solaire. Ensuite, de toute évidence, tout traitement qui concourt à une meilleure qualité et densité de la peau, à la stimulation des fibroblastes, production de collagène et d’élastine va atténuer les conséquences du vieillissement physiologique. Car, plus on attend, plus il faut enclencher des traitements plus lourds, avec des résultats moins probants, que ce soit sur l’efficacité ou le maintien sur la durée du bénéfice. À titre d’exemple, les recommandations actuelles pour les rides d’expression et le botox, c’est de ne pas débuter trop tard, une fois les rides d’expression installées; car, en traitant, on va, certes, relâcher les muscles, mais les marques vont persister…

Comment savoir quelle est la meilleure technique pour nous ?

C’est du cas pour cas. Le grand public doit bien comprendre qu’il s’agit d’un acte médicalisé, avec un traitement personnalisé. Seul le médecin, après un interrogatoire poussé, une analyse morphologique du visage (en statique et dynamique), une prise en compte des besoins spécifiques de chaque patiente, est habilité à proposer la meilleure option thérapeutique, en tenant compte aussi de certaines contre-indications. On pense, souvent, à tort, que, tant qu’il ne s’agit pas de chirurgie, tous ces actes sont “safe”, à priori ; or, c’est complètement faux ! Les produits utilisés doivent être de qualité et aux normes. Chaque geste devra être parfaitement aseptique ; en outre, si la technique et sa mise en œuvre ne sont pas bien maîtrisées,  on n’est pas l’abri d’une catastrophe (ex : temps de pose d’un peeling dépassé d’une minute, avec brûlures à la clef). Tout le volet post-opératoire est également très important, puisqu’il y a des consignes strictes à respecter : photoprotection, évitement de toute source d’agression cutanée (type hammam, etc.), crème cicatrisante à appliquer… C’est, donc, à un praticien qualifié d’effectuer ces actes et non à une personne formée, durant une semaine ! En outre, dans notre approche patient, le consensus qui prévaut est d’être le moins invasif possible, en renouvelant, au besoin, les interventions, pour rester dans un périmètre de sécurité.

Ces traitements à durée limitée dans le temps, ne risquent-t-ils pas d’entraîner une addiction, chez certaines patientes angoissées de perdre les bénéfices des résultats ?

La communauté scientifique est très transparente, là-dessus : il n’y a rien de définitif, actuellement. Dans un souci de sécurité, on s’est complètement détournés des produits non résorbables ou semi-résorbables qui peuvent rester dans l’organisme, entraîner des complications, agir comme des corps étrangers qui déclenchent des maladies auto-immunes, etc. Aujourd’hui, on injecte des produits de synthèse, très peu allergisants et qui se dégradent avec le temps ; ce qui garantit leur relative innocuité. On préfère répéter à une fréquence régulière, selon le besoin. Par ailleurs, notre rôle consiste aussi à conseiller la patiente et tenter de la freiner, quand sa demande de soins esthétiques va trop loin… Il est primordial de laisser toujours aux patients, un temps de réflexion, avant de prendre la décision, de manière collégiale. 

[mks_separator style= »solid » height= »3″]

L’acide hyaluronique

qu’est-ce que c’est ? : il s’agit d’injections d’acide hyaluronique réalisées dans le derme profond (quoique indolores), pour un effet remodelant, et/ou dans l’épiderme, pour les ridules superficielles.

indications : correction des rides. Restauration des volumes perdus (pommettes, tempes, ovale du visage, bouche, etc.). Correction des creux et sillons du visage (en particulier les sillons naso-géniens). Traitement des cernes et des cicatrices d’acné.

suites opératoires : rougeur d’irritation pendant quelques heures. Léger gonflement pouvant subsister quelques jours.

résultats : visible, à la fin de la séance pour le comblement, l’effacement des rides et l’amélioration de la texture de la peau ! L’effet se maintient de huit mois à un an et demi, en fonction des patientes.

l’avis de la dermato : la qualité du produit utilisé ainsi que la technique opératoire jouent beaucoup sur la pérennité du résultat. En outre, une maladie auto-immune contre-indique l’utilisation d’acide hyaluronique, de même qu’une allergie connue au produit.

La mésothérapie ou mésolift

qu’est-ce que c’est ? : il s’agit d’injections superficielles, sous la peau, à l’aide d’un pistolet ou aiguille simple, d’un cocktail nutritif de vitamines, minéraux, produits hydratants.

indications : pour les visages fatigués et affaissés, dès l’âge de vingt-cinq ans.

suites opératoires : léger œdème et quelques rougeurs, le jour même.

résultats : éclat du teint, hydratation, tonification et raffermissement de la peau du visage et du cou, amélioration de sa texture. Le visage, bien nourri, est revivifié ! Trois séances, au moins, en traitement d’attaque, à quinze jours d’intervalle, sont utiles. Sur la durée, on peut maintenir l’effet bénéfique, grâce à une séance d’entretien, tous les deux à six mois.

association avec d’autres techniques : peeling et mésothérapie, en automne, peuvent préparer la peau aux agressions du froid.

l’avis de la dermato : la Méso ne “comble”pas, mais stimule la peau de façon à relancer la synthèse de collagène et d’élastine. La peau devient plus dense et ferme et gagne en éclat.

Le PRP

qu’est-ce que c’est ? : procédé naturel, le plasma riche en plaquettes et en facteurs de croissance est obtenu par prélèvement sanguin de la patiente, puis centrifugation du sang. Il est ensuite injecté au niveau de la peau du visage et du cou, selon la technique de nappage mésothérapique (injection superficielle dans le derme, à l’aide d’une aiguille fine).

indications : peaux relâchées, ridules superficielles, cernes… Le but est de stimuler les cellules souches du derme qui fabriquent collagène et élastine, tout en améliorant la texture de la peau et le teint.

suites opératoires : minimes. Légères réactions inflammatoires avec œdème et rougeurs dans les heures qui suivent.

résultats : après trois séances à un mois d’intervalle, on obtient un coup d’éclat, resurfacing de la peau, mais assez éphémère dans la durée…

association avec d’autres techniques : hautement recommandé ! Adjuvant intéressant, lorsqu’il est associé à l’acide hyaluronique, ou après un peeling pour booster le résultat.

l’avis de la dermato : le PRP bénéficie d’un effet mode, et utilisé seul, il ne donne pas des résultats vraiment probants, en cutané. C’est une technique à utiliser avec une grande prudence, de part la manipulation de produit sanguin.

Le lipofilling

qu’est-ce que c’est ? Il s’agit de l’injection du propre tissu graisseux de la patiente (graisse autologue), provenant d’autres parties de son corps (ex : abdomen, cuisses, fesses…), dans le derme profond. Cette autogreffe de graisse est parfaitement tolérée par l’organisme : il n’y a donc aucun risque de rejet ou d’allergie.

indications : combler les rides creuses, redonner du volume, remanier la forme du menton…

suites opératoires : œdème et ecchymoses, pendant une semaine. La reprise des activités se fait après quelques jours. On conseille d’attendre, environ un mois, avant de reprendre le sport.

résultats : immédiatement visible. À noter qu’une partie de la graisse injectée va se résorber, au fil du temps. Mais au final, l’effet comblement peut durer de trois à cinq ans.

l’avis de la dermato : cette intervention, réalisée sous anesthésie (au bloc), et en ambulatoire (on sort le jour même), reste, davantage, du ressort du chirurgien esthétique.

[mks_separator style= »solid » height= »3″]

Testé pour vous : une séance de mésothérapie

Installée sur un fauteuil médical, je me fais d’abord démaquiller le visage; et la dermatologue me passe une compresse imbibée de produit désinfectant, (type Bétadine), sur toute la face, pour me prémunir contre tout risque d’infection. Le matériel utilisé est une seringue munie d’une aiguille, contenant un complexe de vitamines et d’acide hyaluronique, à injecter dans le derme. La praticienne m’explique, ainsi, qu’en fonction de l’effet recherché (soit resurfacing : coup d’éclat, lissage de la peau, pores dilatés, soit traitement des rides et ridules superficielles), on va injecter à des profondeurs différentes dans le derme. Pour l’heure, avec la pointe de son aiguille, elle trace des sillons, alignant des séries de points situés à un centimètre, l’un de l’autre ; dans une direction, puis dans le sens opposé, pour recouvrir le maximum de surface cutanée, avec son produit. C’est ce qu’on appelle le “napping”, et si ce n’est pas douloureux, ce n’est pas franchement agréable non plus, notamment, au niveau de la zone du front (où il y a moins de gras, en sous-cutané, pour atténuer). Mais, patience ! Mon désagrément provisoire va de pair avec une bonne stimulation de mon derme titillé par les piqûres! À noter que cette sorte de maille dessinée sur la peau doit être réalisée par un médecin possédant une certaine expertise, pour limiter les éventuelles traces, après.

Étape suivante : vu que je ne suis pas très ridée (youpi!), mon docteur en profite pour injecter plus en profondeur le produit, à d’autres endroits plus ciblés, comme les plis d’amertume au coin de la bouche ou les tempes un peu creusées. Mais ne crions pas trop vite victoire ! La meso intra-dermique ne remplace pas un comblement à l’acide hyaluronique…

La séance a duré une dizaine de minutes, et je rentre chez moi, avec les précautions à respecter : ne pas se laver le visage, ni se mettre de la crème, ce soir. Par contre, le lendemain, le maquillage n’est pas interdit. A peine quelques rougeurs discrètes témoignent de l’intervention esthétique que je viens de subir. Vingt-quatre heures après, le coup d’éclat du teint est visible, et la peau du visage paraît effectivement plus lisse.  Néanmoins, une seule séance ne suffira pas ; il en faudra cinq, en moyenne.

Nos remerciements au Dr Nadia Ismaili, dermatologue et à la Clinique Ibn khaldoun de Rabat

[mks_separator style= »solid » height= »3″]

Micro- needling ou soin cutané à micro- aiguilles

qu’est-ce que c’est ? : la technique consiste à réaliser, à l’aide d’un stylo électrique muni de micro-aiguilles, des microperforations dans les différentes couches du derme. L’objectif est de stimuler la production de collagène et d’élastine par les cellules de la peau.

indications : peau froissée et fripée. Teint terne. Pores dilatés. Ridules superficielles. Relâchement cutané.

suites opératoires : légères rougeurs et sensibilité de la peau, mais aucune éviction sociale.

résultat : il faut quatre séances, espacées d’une quinzaine de jours. À noter que les produits de comblement et la toxine botulique donnent des résultats supérieurs, mais c’est une bonne technique pour lutter contre le vieillissement cutané en préventif, ou en correctif, pour améliorer la peau.

association avec d’autres techniques : pour optimiser son action, elle peut être associée à de la radiofréquence ou à un peeling léger, en fin de séance.

l’avis de la dermato : bien réalisée, la technique peut donner les mêmes résultats qu’un laser resurfacing. Néanmoins, comme toutes les techniques de resurfacing, elle est contre-indiquée, en cas d’herpès en poussée active ou de lésion cutanée.

Fils tenseurs

qu’est-ce que c’est ? qu’est-ce que c’est ? Des fils tenseurs, résorbables, bio-tolérés et inducteurs tissulaires (boostent la production de collagène) sont introduits par des points d’entrée, au niveau de la peau, selon un marquage préalable. Ce remaillage aux fils tenseurs permet de traiter un relâchement modéré du visage (sans toucher aux muscles) et se positionne comme un lifting non chirurgical.

indications : retendre l’ovale d’un visage relâché. Remonter les joues et les sourcils tombants. Stimuler la production de collagène, au niveau du visage.

suites opératoires : petits œdèmes possibles mais pas d’éviction sociale.

résultat : dès la fin de la séance, l’effet est visible et plutôt naturel. Avec le temps, les résultats s’améliorent avec la densification progressive de la peau et se prolongent sur deux ans.

l’avis de la dermato : les fils tenseurs retendent les tissus mais sans remodeler ou donner du volume.

La radiofréquence

qu’est-ce que c’est ? technique basée sur l’émission d’ondes électromagnétiques à très haute fréquence passant à travers la peau, qui produisent de la chaleur dans les tissus sous-cutanés. Cette chaleur induit une rétraction et une production de collagène qui améliore la fermeté et la tension cutanée.

indications : remodelage et raffermissement cutané. Traitement du double menton. Renflouement des pommettes. Amélioration des sillons.

suites opératoires : quelques rougeurs très passagères (une à deux heures après).

résultat : de six à huit séances sont nécessaires, à une semaine d’intervalle, et le résultat définitif se profile à trois mois. L’effet peut se maintenir de huit mois à un-deux ans, chez certaines patientes.

l’avis de la dermato : en terme de lifting du cou, la radiofréquence est le numéro 1 mondial ! Mais pour que cette technique soit efficace, il convient d’avoir un appareillage de pointe (puissant et de qualité) ; or, il y a certaines machines sur le marché, qui ne sont là que pour jeter de la poudre aux yeux ! À savoir : la radiofréquence est contre-indiquée chez les porteurs de prothèses et pace makers.

Les ultrasons micro-focalisés

qu’est-ce que c’est ? : il s’agit d’un traitement récent, indolore et très sûr, qui fait appel aux ultrasons focalisés de haute intensité ou HIFU, qui vont chauffer fort une zone précise du visage, pour créer une rétraction des tissus et stimuler le processus de régénération de la peau.

indications : relâchement cutané du visage et du cou, avec une peau encore tonique. Restauration de l’ovale du visage. Atténuation d’un double menton et des bas joues. Paupières tombantes, sourcils affaissés. Cette technique ne va donner aucun volume au visage et procède uniquement à la mise en tension des tissus relâchés.

suites opératoires : il n’y a aucune éviction sociale !

résultat : lifting du visage, du cou et du décolleté, généralement en une à deux séances, à six semaines d’intervalle ; dont l’effet va durer deux ans.

l’avis de la dermato : sans corps étranger injecté, sans effraction cutanée, c’est une technique peu risquée. Ses résultats se rapprochent de ceux obtenus avec la radiofréquence, lorsque le matériel est de bonne qualité.

Les lasers

qu’est-ce que c’est ? : sous anesthésie locale, la lumière laser provoque, au contact de la peau, une évaporation des couches superficielles, avec un effet de chauffe des couches profondes, réalisant un effet tenseur. Il existe deux types de laser: ablatifs qui abrasent la peau, et les lasers fractionnés (ex: le CO2) qui n’abrasent qu’une partie de la peau.

indications : les premiers sont indiqués en cas de vieillissement important (rides, pigmentations, taches, lentigos solaires, relâchement, etc.) et le traitement se fait en une séance. Le laser fractionné moins agressif est destiné aux ridules superficielles, cicatrices, amélioration de la peau, et nécessite plusieurs séances.

suites opératoires : plus lourdes pour les lasers abrasifs : gonflement, suintement, rougeurs importantes pendant une semaine. Le post-opératoire est plus simple après un traitement par laser fractionné : petites réactions pendant un à deux jours.

résultat : régénération d’une nouvelle peau sans défaut. Resurfacing des rides. Traitement des pigmentations, taches et lentigos solaires.

l’avis de la dermato : avec l’arrivée des nouveaux lasers fractionnés, on est moins invasif au niveau du derme, et l’éviction sociale est moins pénalisante. Pour éviter toute complication, une photoprotection stricte doit être mise en place, et des précautions, en cas d’herpès, sont à prendre.

Les LED

qu’est-ce que c’est ? : il s’agit d’une lumière froide, comparée à l’émission de chaleur émise par les lasers. Certaines couleurs sont utilisées dans l’effet anti-âge et stimulent les cellules de la peau pour la fabrication de collagène.

indications : teint terne. Peau froissée. Cicatrices peu marquées. Ridules.

Suites opératoires : aucune

résultat : après plusieurs séances de photothérapie, la qualité de la peau s’améliore et le teint est plus éclatant.

l’avis de la dermato : c’est une méthode douce de resurfacing, et elle est intéressante en complément, pour dynamiser d’autres traitements anti-âge: peeling, radiofréquence, botox, acide hyaluronique, lasers et cicatrices… υ

Nos remerciements au Pr Nadia Ismaili, dermatologue, diplômée et experte en esthétique et laser.

Après avoir conquis plus de 150 villes à travers le globe, Fever, la plateforme internationale de référence pour la découverte
la Fondation Attijariwafa bank inaugure sa saison culturelle avec l'exposition « Génération objectif : Loin des clichés », dédiée à
Dans un moment historique, le cavalier autrichien Max Kühner s'est adjugé le prestigieux titre de Champion des Champions du Longines
Les 24, 25 et 26 octobre, M Avenue se transformera en centre névralgique de la diversité culturelle à l’occasion de
31AA4644-E4CE-417B-B52E-B3424D3D8DF4