M. Benkirane, qui s'exprimait lors de la réunion, jeudi du Conseil du gouvernement, "s'est arrêté sur la campagne sauvage dont sont victimes des Marocains et d'autres personnes de confession musulmane et qui a dépassé, dernièrement, les limites du raisonnable dans certains pays occidentaux", a indiqué le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement Mustapha El Khalfi.
Le chef du gouvernement a dénoncé à cet égard "les violences infligées à un enfant marocain par la police suédoise, l'assassinant d'un marocain poignardé en France ou encore le meurtre par balles de trois étudiants musulmans aux Etats unis d'Amérique".
Tout en réaffirmant que "nous ne faisons aucune différence entre un musulman et un non musulman", le Chef du gouvernement a souligné que "les musulmans ont le droit de bénéficier de la protection et que ces crimes doivent susciter une dénonciation ferme et collective".
Aussi, M. Benkirane a-t-il "appelé ceux qui condamnent tout acte terroriste à adopter une position claire et ferme face également à ce genre d'agissements".