La jeune Marocaine Fadwa Moussaif est toujours en lice pour le prix Anzisha. Elle est désormais finaliste et va affronter 14 autres jeunes entrepreneurs venus du Nigéria, d’Egypte, du Kenya, de l’île Maurice, ou encore d’Angola, lors d’un atelier axé sur le « leadership entrepreneurial », organisé durant une dizaine de jours en Afrique du Sud.
A la clef pour les premiers : différents prix d’une dizaine de milliers de dollars. Un challenge énorme pour cette jeune femme de 22 ans qui a fondé Boucharouette Eco Creation (BEC), une start-up qui aide les Marocaines à devenir indépendantes en fabriquant elles-mêmes des tapis Boucharouette ou autres objets tissés à la main et mettant en valeur ce savoir-faire. Son entreprise a ainsi permis à Fatima, 48 ans, de devenir « créatrice après plusieurs formations en design et finition » : « Il y a seulement une année, Fatima, était très dépendante de son mari, aujourd’hui grâce aux produits BEC qu’elle fabrique, elle construit petit à petit son indépendance, et répond aux besoins de son foyer et de ses enfants. »
Sur les 15 finalistes, près de la moitié sont des femmes. « Nous sommes très contents au vu du nombre de jeunes femmes finalistes et nous sommes ravis que le prix Anzisha contribue à leur autonomisation économique », a souligné Melissa Mbazo, une des responsables du concours. Le nom des lauréats est attendu le 24 octobre prochain.