Gênée par son foulard, elle a décidé de le retirer le temps de sa participation. La sanction a immédiatement suivi, justifiée par l´obligation de respecter les intérêts nationaux « qui doivent rester une priorité ». Des propos tenus par le président de la fédération iranienne d´échecs Mehrdad Pahlevanzadeh. L´affaire ne s´arrête pas là, puisque le frère de la joueuse, 15 ans, a lui aussi connu un sort identique. Motif ? Avoir affronté un israélien au cours du même championnat. Une infraction aux yeux de son pays qui ne reconnaît pas Israël et refuse toute interaction avec ses ressortissants. Cette exclusion portera sur toutes les compétions nationales selon les dires du président : « Il n’y a pas de clémence pour ceux qui piétinent les idéaux et les principes de l’Iran ». Questions de priorité…