« Pour être tout à fait claire, je ne défends pas la liberté, je ne crois pas en la démocratie et je n’aime pas non plus l’humanisme, parce que ces termes donnent la possibilité aux islamistes de choisir notre avenir, sous prétexte qu’ils sont plus nombreux. Je suis tout simplement une raciste fanatique qui combat l’islam et déteste les musulmans. Si c’était possible, j’aurai fait un attentat à l’aide d’une bonbonne de. Pour n’entendre plus dire que les musulmans sont plus nombreux que les autres. Souvenez-vous combien de fois une troupe peu nombreuse en a vaincu une très nombreuse, par la grâce d’Allah ». Ses propos acerbes, publiés le 22 juin dernier sur son compte Facebook, l’ont conduite au bureau central d’investigation judiciaire. Après l’interrogatoire, Zineb Benmoussa est rentrée chez elle, certaine que le dossier serait clos . A sa grande surprise, la jeune femme a été à nouveau convoquée à comparaitre devant le juge d’instruction chargé des affaires de terrorisme auprès du tribunal de Salé. Connue pour son franc-parler, cette jeune bloggeuse a fait passer un message sans équivoque : « Si je suis emprisonnée demain à la prison de Salé, je m’inscrirai au programme de travaux d’intérêt général. J’animerai des rencontres philosophiques question de déislamiser les prisonniers. Ainsi, à ma sortie de prison, j’aurai la chance d’être remerciée pour mes efforts de déradicalisation et de réintégration des terroristes ». Une pétition de soutien et de solidarité est en train de se préparer pour soutenir la jeune Zineb.
