Selon une étude britannique, un père sur trois est affecté psychologiquement par la naissance d'un enfant.
La joie et l’euphorie suscitée par la naissance d’un enfant sont souvent suivies par de longues nuits d’insomnie ponctuées de pleurs qui mettent à mal l’état physique et psychique des pères. Perte de confiance en soi, irritabilité croissante, stress au bureau, disputes avec la conjointe sont quelques-uns des symptômes de la dépression paternelle post-partum (PPPD), qui affecte les papas surtout entre trois et six mois après la naissance du bébé. Les pères les plus atteints iront jusqu’à tenter d’oublier leurs difficultés dans l’alcool ou à s’isoler des autres, comme dans le cas d’une dépression classique. On ne connaît pas encore bien la prévalence, les facteurs de risque et les effets de cette maladie chez les nouveaux pères. Tout ce que l’on sait, c’est que les pères sont autant sujets au risque de dépression que les mères pendant la grossesse et après la naissance de l’enfant.