Les troubles du sommeil impactent durement le quotidien de ceux qui les subissent : maux de tête, stress, manque de concentration, mauvaise humeur, dépression. Des chercheurs australiens se sont intéressés à ce sujet afin de savoir si les femmes et les hommes étaient « égaux » face à ces impacts. Ils ont alors décidé de suivre 744 personnes entre 2013 et 2015. Et d’après les résultats dévoilés dans la revue Journal of Clinical Sleep Medicine, la publication officielle de l’Académie américaine de médecine du sommeil, les femmes sont davantage affectées que les hommes par les effets d’un sommeil perturbé. Ainsi, 49 % d’entre elles ont plus de probabilité de développer des somnolences en journée tandis que 36,9 % chez ces messieurs. Autre enseignement : elles risquent plus de développer des dépressions sévères et d’avoir des difficultés à se concentrer ou encore à mémoriser. D’après les spécialistes, se coucher avant minuit permettrait de récupérer davantage. Mais il faut surtout dormir au minimum cinq heures par nuit pour ne pas mettre sa santé en danger.