Timitar : rendez-vous ce soir avec Hadda Ouaki au Théâtre de verdure

C'est ce soir à partir de 20h30 que la diva de la chanson amazighe, Hadda Ouaki donne rendez-vous au public pour un concert qui promet d'être mémorable. La voix magique de l'artiste révèle un chant intemporel qui ne souffre aucune concession.

Née en 1953 dans la région de Khénifra, et précisément à Aît Ishaq dans une famille originaire du Souu, Hadda Ouaki a le chant qui coule dans les veines. Elle chante alors qu’elle était haute comme trois pommes, et cela dénotait dans un environnement où les chanteuses étaient honnies et assimilées à des femmes de meurs légères. Aussi et pour éviter qu’elle ne fasse déshonneur à sa famille conservatrice, son père s’empresse de la marier alors qu’elle était à peine pubère. Un mariage qui dura à peine 15 jours, et elle décide de s’enfuir chez son père, et de ne plus jamais revenir chez l’homme à qui on l’avait mariée de force. Le divorce prononcé, sa famille voulut encore la marier, mais cette fois-ci, Hadda décide de s’enfuir loin de sa famille. Son destin est dès lors tout tracé. Elle brave le qu’en-dira-t-on pour devenir une chanteuse libre et émancipée.
Hadda Ouaki chante pour la première fois alors qu’elle a à peine 16 ans dans la troupe de Bennasser Oukhouya. Le duo qu’ils forment donne ses lettres de noblesse à la chanson amazighe. Mais si Bennasser a mis fin à sa carrière en 1978, Hadda Ouaki a pour sa part poursuivi sa destinée, devenant une des voix incontournables du chant amazigh au Maroc.

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