« Depuis que je suis petite, j’aime tout ce qui touche aux voitures et aux motos », explique Rajae. Actuellement en formation de mécaniciennes, Rajae et Najlae, deux sœurs tétouanaises, sont les deux seules filles de leur classe. Pas étonnant dans ce monde de la mécanique, temple du machisme où les femmes ont rarement leur mot à dire. Une fois leur diplôme en poche, les deux sœurs garagistes ont un projet bien spécial en tête. Elles comptent ouvrir « Princess Auto », un garage où les femmes pourront venir faire réparer leur véhicule sans passer par la gente masculine. La réparation automobile ne sera désormais plus une corvée mais plutôt un moment de détente enrichissante pour leurs clientes. Dans un reportage réalisé par l’Agence américaine de développement (USAID), les deux sœurs vêtues de leurs combinaisons grises affirment avoir «choisi ce métier pour casser les stéréotypes et les barrières car ce métier n’est pas purement masculin». On ne peut leur souhaiter que du courage pour la suite !