Le temps d’une soirée mémorable, le public a retenu son souffle et vécu au diapason de deux voix magiques venues de l’Algérie et de la Tunisie. D’abord, il y a eu Samira Brahmia qui a insufflé son énergie débordante et son dynamisme à la scène. Pendant une heure, l’artiste a offert un aperçu d’un répertoire riche qui mêle influences pop rock, chaâbi, et jeu maîtrisé des instruments. Accompagnée de sa guitare, elle enchaîne les mélodies et des chants auxquels sa voix assure une portée exceptionnelle.
La seconde artiste à enchanter le public au cours de cette soirée du jeudi 5 juillet n’est autre que la belle Emel Mathlouthi. La chanteuse tunisienne à la voix pure et cristalline a offert à un public subjugué un répertoire empreint de rock psychédélique, d’électronique et de chants arabes. Un pur moment de grâce salué par une standing ovation. À la fin de son tour de chant où l’émotion était palpable, le public lui a réclamé la chanson “Kelmiti hourra” (Ma parole est libre), la chanson qui est devenue l’hymne officiel de la révolution du Jasmin en Tunisie.