Rien ne s’oppose à la nuit

La douleur de Lucile a toujours fait partie de son enfance et a constitué sans doute son identité d'adulte.

Plus tard, lorsqu’elle découvre le corps bleu suicidé de sa mère, Delphine décide d’évacuer sa souffrance et sa culpabilité, en mettant des mots sur des maux. En quête de réponses, l’auteur interroge tous ses proches et plonge dans une mémoire familiale tourmentée, où folie, suicides, inceste ternissent la lisse image d’une tribu nombreuse. Avec un sens du détail presque poignant, elle remonte sur les traces de sa génitrice, de la jolie petite fille qui faisait des photos de mode, jusqu’au lent naufrage qui l’a progressivement conduite à la folie. Dans ce roman, où la part autobiographique n’est jamais bien loin, se fait ressentir l’écho inlassable des morts, l’imminence du désastre derrière la joie bruyante et spectaculaire, le pouvoir de destruction du verbe mais aussi du silence. Delphine de Vigan signe là un récit sensible et fascinant, où chacun peut voir se dérouler ses propres failles et blessures.

Editions JC Lattès. H.A.

SAR la Princesse Lalla Asmaa a présidé ce vendredi à Rabat la cérémonie d’ouverture du 1er Congrès africain sur l’implantation
À moins de 10 jours du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 Total Energies, l’Office National des
Une nouvelle adresse de Haute Joaillerie marocaine vient de voir le jour. Il s’agit de Botuha, un écrin et un
Pour vraiment se réchauffer, il ne suffit pas de manger chaud. D’après plusieurs études en nutrition et en physiologie, ce
31AA4644-E4CE-417B-B52E-B3424D3D8DF4