“Une soirée au Caire” est la suite, à l’envers, du “Tarbouche” roman à succès qui a valu en 1992 le prix Méditerranée à Robert Solé. Dans “Soirée au Caire”, on retrouve Charles, devenu journaliste, perdu dans ses souvenirs et toujours éperdu de Dina. Dina, la déesse pulpeuse à la beauté immuable qui avait conquis le coeur de Charles en culottes courtes. Dina, la gardienne du temple que les héritiers veulent vendre. Et c’est à Charles que revient la mission délicate de faire l’annonce douloureuse à Dina. Un roman sur l’exil. Sur l’Egypte. Une certaine Egypte qui n’existe
que dans l’imaginaire d’une certaine élite, celle de la famille du narrateur. Un roman sur la nostalgie. Sur le pays de l’enfance. Ecrit dans un style limpide qui rappelle le style d’un autre égyptien célèbre, l’auteur immortel d’Al ayamm Taha Hussein. A lire ou à relire avec, en toile de fond, la révolution égyptienne et la chute du dernier des pharaons, Hosni Moubarak. (Lire aussi l’entretien, page 38).
Editions Seuil. L.A.
DE L’ART AU FÉMININ