Suite à l'appel lancé par Benyamin Nétanyahou aux juifs d'Europe de s'installer en Israël suite aux nombreuses agressions antisémites et à la profanation de cimetières juifs, Manuel Valls, le premier ministre français, a répondu en abandonnant les usages diplomatiques habituellement de rigueur: «Quand on est en campagne électorale, ça ne veut pas dire s'autoriser à n'importe quelle déclaration». «La place des Français juifs, c'est la France. Un juif qui part de France, c'est un morceau de France qui s'en va».
A Jean-Jacques Bourdin qui l’invite à préciser sa pensée en lui demandant s’il estime que le premier ministre est “sous influence juive”, Dumas répond: “Probablement, je peux le penser. Beaucoup sous l’influence de sa femme [la violoniste Anne Gravoin, de confession juive, ndlr] Pourquoi pas ?! Pourquoi ne pas le dire?!”
Depuis plusieurs années, Manuel Valls est la cible d'attaques de l’extrême-droite visant “l’influence juive” qu’aurait sa femme sur lui. Emmanuel Ratier, ex-rédacteur en chef de Minute, soutient dans son livre “Le Vrai visage de Manuel Valls”, qu’après avoir été pro-palestinien, le premier ministre serait devenu pro-israélien suite à son mariage avec Anne Gravoin; ce qui expliquerait, entre autres, son acharnement contre Dieudonné.