Les artistes Nabila Maan et Zainab Afailal se sont produites vendredi soir, pour la première fois en duo dans le cadre de la 12-ème édition du Festival des Andalousies Atlantiques d’Essaouira.
Toutes deux habituées de la Cité des Alizés, Nabila Maan et Zainab Afailal ont embarqué et fait voyager les mélomanes du malhoun et musique andalouse à travers ce patrimoine artistique ancrée dans l’histoire.
Connues pour leur maitrise de l’art du malhoun et de la musique andalouse, ces deux artistes ont revisité ce patrimoine dans un esprit moderne.
Pendant près d’une heure, Nabila Maan et Zainab Afailal ont fait vibrer les mélomanes de ces genres musicaux à travers des tubes populaires et célèbres.
Le public était aussi convié ce soir à apprécier les performances artistiques de la jeune diva marocaine, Sanaa Marahati. Icône du répertoire judéo-arabe, elle a choisi de revisiter les œuvres les plus emblématiques et les plus populaires de Salim Halali. Elle était, elle aussi, accompagnée par l’Orchestre Chabab Al Andalous sous la direction de Mohamed Amine Debbi.
Zainab Afailal est née dans une grande famille de la musique tétouanaise. De ce fait, elle baigne depuis sa tendre enfance dans la musique arabo-andalouse. Son père est jusqu’à aujourd’hui le directeur d’un orchestre de musique arabo-andalouse. L’enfant précoce est désormais soliste de l’orchestre Temsamani de Tétouan sous la direction de Mohamed Amine El Akrami. Elle incarne aujourd’hui avec sa voix cristalline la relève de cette tradition musicale séculaire.
Nabila Maan est quant à elle née à Fès dans une famille de mélomanes. Elle s’est intéressée depuis son plus jeune âge à la musique traditionnelle marocaine. Sa passion pour les musiques arabo-andalouses l’a poussée à aller chercher le savoir de cet art auprès des plus grands maitres. En tant qu’artiste contemporaine, Nabyla Maan présente une approche moderniste des musiques marocaines anciennes. Une approche consciente du caractère mondial de cet art, l’inscrivant ainsi dans une dimension internationale en le menant dans différents projets artistiques où se mêlent Malhoune, Ala Andalusia, Tarab gharnati au jazz et musiques du monde.
Sanaa Marahati rêvait de devenir actrice, son don pour le chant a fait qu’elle devienne diva de la musique Malhoun. Elle est bercée par la musique arabo-andalouse et le chant gharnati. Sa voix angélique ne cesse de transporter les passionnés de la musique traditionnelle vers un voyage dans le temps.
