Marrakech: une convention (enfin!) signée pour améliorer la sécurité des femmes dans les transports

L'ONU Femmes, Entité onusienne pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes, et la société ALSA, concessionnaire du transport public à Marrakech...

Ce partenariat vise à améliorer la sécurité des femmes et des filles dans les transports publics à travers la sensibilisation des chauffeurs de bus aux violences faites aux femmes et aux filles dans le cadre de leur formation initiale et continue, ainsi que l'initiation d'actions de communication sur ce phénomène auprès des usagers des bus.

Cette convention, signée par la Représentante de ONU-Femmes Maroc, Leila Rhioui et le directeur général ALSA-Maroc, Alberto Pérez, s'inscrit dans le cadre de l'initiative "Marrakech ville sûre et amie de tous", lancée en 2012 par l'organisation onusienne.

Intervenant à cette occasion, M. Perez a souligné que cette initiative s'inscrit dans la volonté de sa société d'améliorer les conditions de sécurité des femmes dans les transports publics en leur garantissant le droit inaliénable de se déplacer en liberté et dans la quiétude.

Cette initiative vise à lutter contre toutes les formes d'harcèlement à l'encontre des femmes et des filles dans les transports publics à travers plusieurs actions, notamment la formation des chauffeurs pour faire face à ces pratiques et des campagnes de sensibilisation par divers supports à bord des bus de transport public de la société.

Pour sa part, Mme Rhioui a évoqué les actions menées par l'organisation onusienne pour l'égalité des sexes dans tous les domaines, affirmant que le volet de la lutte contre les violences faites aux femmes revêt une importance particulière dans cette mission menée à travers le monde.

Les statistiques révèlent que deux femmes sur trois (62,9 pc) sont victimes de différentes formes de violences et que le phénomène est plus répandu en milieu urbain (67,5 pc). Une femme sur quatre subit dans les espaces publics différentes formes de violences morales et psychiques, particulièrement en milieu urbain, a-t-elle dit.

Assurer la sécurité et la quiétude des femmes dans les transports publics, lieu de prédilection des différentes formes de harcèlement, est une entreprise de grande importance et une condition nécessaire pour des "villes sûres et amies".

Un réseau de transports publics sécurisé est, en effet, une condition préalable à l'exercice, par les femmes et les filles, de leur droit à la liberté, à la mobilité et à l'usage de la ville et de ses espaces publics sans restrictions, souligne ONU-femmes.

La mise en œuvre de ces actions de sensibilisation s'inscrit dans le cadre de l'initiative "Des villes sûres, sans violence à l'égard des femmes et des filles", lancée en 2008 par ONU Femmes au niveau mondial afin de lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles dans les lieux publics.

Ce programme a notamment été développé dans des villes telles que Dublin (Irlande), Le Caire (Egypte), Quito (Equateur), New Dehli (Inde), Kigali (Rwanda), New York et Marrakech depuis 2012. Il est né du constat que, dans les villes du monde entier, chaque jour, les femmes et les filles sont confrontées au harcèlement sexuel et autres formes de violences dans l'espace public, y compris dans les transports publics et au sein même de leurs quartiers.

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