Ilham, enseignante.
â– Ça dépend des moyens dont on dispose. Si on est à l’aise financièrement, dans une ville comme Casablanca, par exemple, on peut dire que le bien-être est accessible. La classe moyenne peut, à mon avis, être satisfaite de sa vie, obtenir un crédit, acheter une voiture, une maison… Maintenant, si on descend un degré plus bas, c’est la galère ! Que ce soit pour les besoins quotidiens, l’alimentation ou les soins, la classe moyenne a finalement assez bien évolué durant ces dix dernières années. On peut espérer mieux, c’est sûr. Mais il fait bon vivre au Maroc ! Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à jeter un coup d’oeil sur nos voisins qui, eux, ont beaucoup de difficultés.