Leila Hadioui à cœur ouvert

Star incontournable sur les podiums, visage connu et reconnu, Leila Hadioui n’est plus à présenter. Avec ses 6 millions de followers sur les réseaux sociaux, la jeune femme rayonne à l’écran et s’impose comme une styliste de talent. Interview.

Mannequin, styliste, égérie de marque, conseillère en images, animatrice, actrice… Vous avez de multiples casquettes, mais laquelle vous représente le mieux ?

Chacune de ces passions fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Tout ce que j’entreprends je le fais avec amour et conviction. Je ne peux choisir aucun volet, car à vrai dire, le choix ne s’impose pas. Je suis à la fois le fruit et la victime des inspirations, rêves et ambitions.

Après l’émission sabahiyat où vous intervenez, vous incarnez à merveille la Cristina Cordula nationale dans l’émission Sayidat shopping qui cartonne à la télé. Racontez-nous cela ?

C’est un rêve que je réalise avant que soit un rôle que j’endosse. J’avais toujours adoré regarder la version française et je voue une grande admiration à Cristina Cordula. Le jour où 2M que je considère comme ma seconde maison, m’a proposée d’animer la version marocaine qui est SAYIDAT SHOPPING, je n’ai pas hésité une seule seconde.

Et je tiens d’ailleurs à remercier la chaîne de m’avoir offert cette opportunité pour laquelle j’œuvre  avec passion et détermination pour être à la hauteur. 2M a été et reste ma plus grande école.

À vous voir, on a l’impression que tout vous réussit. Quel est votre secret ?

La persévérance, la volonté, l’amour des défis et le soutien infaillible de ma famille et de mes proches.

Vous avez presque un agenda de ministre. Comment arrivez-vous à gérer vos multiples engagements ?

Effectivement mon planning est bien chargé. Mais tout est question d’organisation. Si l’on arrive à optimiser son temps et à bien définir ses priorités, on gagne encore plus de temps et on met notre énergie à profit pour les choses essentielles et importantes de la vie comme la famille et la santé.

Quel a été le plus gros défi de votre vie ?

Toute ma vie a été un défi mais le plus gros qui s’est transformé en combat est celui   d’exister au-delà des codes préétablis voire imposés par la société. Comment combiner et réussir quand on est maman et mannequin ? Comment survivre à la concurrence et se faire un nom ? Ce sont-là quelques-uns de mes défis…

Avez-vous réalisé tous vos rêves ?

Le rêve est mon essence. Je ne peux avancer dans la vie si, en me levant le matin, je n’ai pas un rêve de plus à réaliser.

De top model à business woman, est-ce un pas facile à franchir ?

Rien n’est facile dans la vie, et encore moins se faire une place dans le monde des affaires. Mais la femme déterminée et ambitieuse que je suis, me pousse à toujours aller de l’avant, à s’essayer là ou certains baissent les bras. Cette forte détermination me vient de ma mère qui m’a toujours encouragée à travailler, à être indépendante et à ne compter sur personne pour m’accomplir. Si elle, elle n’a pas eu cette chance, personnellement, je n’en rate aucune pour relever de nouveaux challenges et surtout les réussir. La femme marocaine est connue pour sa force, sa persévérance  et son intelligence et je suis une MAROCAINE, FEMME et BUSINESSWOMAN, fière de son pays et fière de paraître dans  FEMME DU MAROC, le magazine qui considère et met les femmes à l’honneur.

Quels sont pour vous les bons et mauvais côtés de la célébrité ?

L’amour et la sympathie que je reçois et perçois dans un regard, dans un geste, dans un mot provenant de personnes que je ne connais pas et qui ignorent le bienfait que cela puisse apporter.

La célébrité a une face cachée dure à supporter au quotidien. Quand vous êtes connue vous devenez une référence, un modèle à suivre. Ceci paraît plaisant mais vous devez faire doublement attention à vos faits et gestes par crainte de déplaire.

Mettez-vous votre célébrité au service d’une cause humanitaire ?

La cause  pour laquelle je me battrais avec rage est celle de la pauvreté. Je ne peux concevoir qu’un être humain puisse vivre dans la misère, ne pas manger à sa faim, souffrir du froid, ne pas pouvoir se laver par manque d’eau… La pauvreté ne devrait pas exister, c’est bien malheureux mais c’est une réalité que nous devrions améliorer si chacun de nous donne du sien avec le peu de moyens qu’il puisse avoir pour aider et s’entraider.

Quelles sont les causes pour lesquelles vous êtes prête à vous battre ?

Lhagra m’insupporte. Le non accès au droit à l’avortement me révolte, surtout quand il s’agit de jeunes filles et femmes violées qui n’ont rien demandé mais qui voient leur vie basculer. Constater qu’en 2019, existent encore des enfants qui ne connaissent pas le chemin de l’école. Le droit à l’éducation devrait être une obligation (contrôlée par les autorités concernées) surtout dans les régions reculées.

Être maman d’une adolescente, c’est gérable ?  Vous êtes l’amie ou le parent ?

Un (e) adolescent (e) est imprévisible par nature. Pour mieux gérer cette période délicate, j’essaye d’être proche de ma fille, de rester à son écoute, de partager mes passions avec elle, de lui demander conseil.

Je suis l’amie à qui elle se confie et la maman qui prend soin de sa fille, qui lui inculque les principes de la vie, tout en instaurant des règles et non des interdits.

Quel a été le déclic derrière le lancement de votre marque LH ?

La perte de mon père Allah yrehmou. En lançant ma première collection dédiée aux capes, j’ai  rendu hommage à la belle âme qu’il était, à son élégance et à son amour pour les capes.

Vous allez lancer en ce mois de novembre une nouvelle collection. Quels en seront les points forts ?

L’inspiration, la diversité des matière et la beauté des coupes. Je vous donne rendez-vous le 23 novembre au Mazagan Beach & Golf Resort pour découvrir la nouvelle collection.

Vous êtes l’incarnation du chic absolu.  C’est une seconde nature chez vous ?

Pour répondre à votre question, je cite une phrase de Bernard Pivot : “Le chic, la classe, l’élégance, le chien et même le peps, on ne les a pas par comparaison, on les a ou on ne les a pas, ou plutôt, on ne vous les reconnaît pas.”

Vous êtes très suivie sur les réseaux sociaux.  Sentez-vous que vous avez une responsabilité envers vos followers ?

Absolument. Du moment que nous sommes suivies par des milliers et des millions (je parle pour mon cas et pour le cas d’autres influenceuses), nous détenons une forme de pouvoir, celui d’entrer dans les foyers des abonnés. Il faut être conscient de l’importance de ce lien émotionnel et adopter un comportement en conséquence. Nous servons de modèles et nous avons un impact sur la vie de chaque personne qui consomme notre contenu. De fait, nous avons bel et bien une grande responsabilité envers nos followers.

Vous êtes le mannequin-vedette de Caftan. Quel est votre lien avec cet habit emblématique ?  En possédez-vous dans votre dressing ?

Plus qu’un habit traditionnel, le caftan est un héritage qui se transmet de génération en génération, qui diffère selon les traditions de chaque région et qui évolue tout en gardant son authenticité. Mon lien avec le caftan date de ma tendre enfance. Toute jeune ma mère m’habillait d’un caftan dès qu’une occasion se présentait et j’aimais cela : je me sentais princesse.

Et comme toute femme marocaine, j’en ai bien évidemment dans mon dressing.

Quelles sont les pièces incontournables de votre garde-robe ?

Un jean, une veste en jean, une chemise blanche, un tailleur, une robe noire, une cape LH COLLECTION.

Comment prenez-vous soin de votre peau au quotidien ?

En se démaquillant correctement, en l’hydratant, en appliquant une protection contre les UV mais surtout en buvant beaucoup d’eau.

Quel est votre rituel beauté ?

Une crème hydratante, un sérum du mascara et du rouge à lèvres.

Vous arrive-t-il de sortir sans être maquillée ?

Oui, quand je n’ai pas d’engagements professionnels.

Qui est Leila Hadioui au quotidien ?

Une femme et une maman normale et farceuse à la fois, simple et active qui travaille, fait du sport, s’occupe de sa fille, fait ses courses au marché et au supermarché, concocte des petits plats pour se faire plaisir quand elle n’est pas au régime, regarde des films et séries avant de se coucher.

Quels pourraient être vos conseils pour un (e) jeune qui veut se lancer dans le mannequinat ?

Être tout d’abord passionné, avoir son propre style pour pouvoir se démarquer, beaucoup de volonté, de la persévérance, de la discipline et avoir un book.

Quels sont vos projets d’avenir ?

Développer ma marque à l’échelle internationale, et également ouvrir ma première boutique. 

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