Le niqab divise l’Egypte… et le Canada

Egypte-Canada, même combat ! La campagne électorale qui fait rage en Egypte et au Canada s’est bizarrement cristallisée autour du port du voile intégral.

Le niqab déchaîne les passions égypto-canadiennes. Fidèle à son idéologie décidément très (trop ?) libérale, le Canada est, à l’approche des élections, divisé entre pros et anti-port du niqab lors de la cérémonie de citoyenneté, la dernière étape avant l’obtention de la nationalité canadienne, durant laquelle le citoyen prête serment. A la tête des pro-niqab, Zunera Ishaq, une Pakistanaise de 29 ans, qui s’oppose farouchement au Premier ministre Stephen Harper.

La législation canadienne, bien plus tolérante que dans beaucoup de pays musulmans, autorise les femmes à voter le visage couvert en signant une déclaration sous serment et en présentant deux pièces d’identité. Cette pratique avait été instaurée pour les élections de 2007 au Québec. En 2008, les conservateurs avaient voulu l’abroger en déposant un projet de loi qui n’avait pas pu voir le jour.

En revanche, l’Egypte semble s’être lancée dans une croisade anti-niqab. Le porte-parole du Higher Elections Committee (HEC) a annoncé que le bulletin des électrices qui refuseront de découvrir leur visage lors du vote du 18 octobre serait annulé, selon le site égyptien d’informations Ahram. On se demande ce que décideront de faire les candidates des partis salafistes qui portent le niqab… Cette mesure survient un mois après la décision du président de l’université du Caire d’interdire aux professeures et aux conférencières de donner leurs cours vêtues d’un niqab « afin de faciliter la communication avec les étudiants et d’améliorer le processus éducatif ». 

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