Latifa Cherif, présidente de l’Association Les amis du ruban rose : “mes mots soignent les maux des autres” (Interview)

Guerrière infatigable, Latifa Cherif, présidente de l'association Les amis du ruban rose, insuffle son énergie et sa joie de vivre à tous ceux qui l'approchent. Son association oeuvre inlassablement pour la sensibilisation au cancer du sein tout en apportant un soutien psychologique à toutes celles qui en souffrent. Elle dresse pour nous nous le bilan de ses actions à l'issue du mois d'Octobre rose.
 Quels ont été les évènements les plus marquants de ce mois d’octobre ?
Nous avons mené plusieurs actions durant ce mois d’octobre en plus des actions habituelles qui s’étalent sur toute l’année. Plusieurs plateaux télé et radios pour informer et sensibiliser au dépistage. Nous avons offert une journée entière de de détente et bien être en bord de mer.
Une autre journée de soins de beauté avec une Séance shooting photos pour que nos guerrières gardent de bons souvenirs.
Nous avons rendu visite à de nouvelles malades et leur avons offert des cadeaux souvenirs.
Nous avons organisé des conférences autour de la nutrition du sport, de la méditation.
Nous avons participé à plusieurs grands événements sportifs.
Nous avons formé des futurs infirmières et sages femmes à la sensibilisation au dépistage.
Et bien sûr nous avons accéléré notre campagne d’autopalpation

Vous avez créé en 2014 l’association Les amis du ruban rose. Pourriez-vous nous raconter sa genèse ? Et quel est son champ d’action ?
Les amis du ruban rose à été créée suite à des rencontres avec des femmes atteintes d’un cancer du sein afin de constituer une communauté de guerrières et de pouvoir accompagner psychologiquement les nouvellement diagnostiquées.
Son champ se limite à accompagner psychologiquement, banaliser la maladie, faire vivre pendant et après les traitements.

Vous êtes souvent sollicitée pour témoigner et sensibiliser les femmes. Est-ce que ces actions-là ont des répercussions positives sur votre association ?
Le fait de témoigner et surtout de donner la preuve qu’il y a une vie après un cancer  rassure beaucoup car l’inconnu fait peur. Notre association est devenue crédible grâce à nos témoignages, notre joie et notre survie en  » bonne santé  » surtout mentale.

Votre nom est intimement associé à l’action de sensibilisation au cancer du sein. Comment imaginez -vous cette notoriété servir la sensibilisation au cancer du sein ?
Si je suis née en juillet sous le signe du cancer ce n’est « peut-être  » pas un hasard (rire). Je suis née pour servir et surtout aider mes semblables. Je pense que mes mots soignent les maux des autres et cela me donne des forces pour m’investir encore plus. C’est d’ailleurs ce qui m’a poussée à aller jusqu’au parlement pour défendre les droits des patients marocains et essayer de mettre une pierre au grand chantier du système de santé de notre pays. En politique je me consacre surtout au volet « oncologie »

L’action de votre association englobe -t-elle également les zones rurales ?
Oui, nous allons jusque dans les communes rurales pour montrer aux femmes comment s’autopalper et leurs expliquer ce qu’est un cancer et surtout comment éviter un diagnostic tardif.

Quels messages aimeriez vous véhiculer aux femmes ? 
À part ma phrase habituelle « n’attendez pas que les orages passent, apprenez à danser sous la pluie » je rajouterai: ce qui compte, ce n’est pas ce qui nous arrive mais…..ce que l’on en fait.

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