Lors d’une conférence de presse à Kaboul, Phelim Kine, directeur adjoint de HRW a déclaré que “le nombre de femmes incarcérées pour des crimes contre la morale a augmenté de façon alarmante depuis 18 mois, passant de 400 à 600, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur”. Pour justifier leur “fugue”, ces femmes auraient invoqué des violences conjugales à répétition, des abus sexuels… Des arguments auxquels les autorités afghanes restent sourdes, ne faisant qu’encourager encore plus les sévices exercés sur les victimes.