C'est une extravagante histoire qui associe le nom de Sara Nétanyahou a un supposé trafic de consignes de bouteilles vides qui fait l'objet d'un déchainement médiatique. L'épouse du Premier ministre est accusée d'avoir personnellement empoché l'argent de la consigne après le retour en magasins de bouteilles achetées pour le bureau du Premier ministre, alors que l'argent aurait dû revenir dans les caisses publiques. Au total, environ 1 000 dollars (886 euros) auraient ainsi été détournés sur plusieurs années.
Dans un long message sur Facebook, Nétanyahou a accusé les médias de se livrer "à des attaques calomnieuses contre moi et mon épouse en vue de faire tomber le Likoud (son parti) et de favoriser l'arrivée au pouvoir de la gauche".
Le quotidien Haaretz a ainsi publié une caricature où l'on voit Sara Nétanyahou apercevant un hélicoptère de l'armée à la télévision et s'écriant, au milieu de bouteilles vides éparpillées dans son salon : "J'ai besoin d'eux pour rapporter quelque chose au supermarché".
D'autres agissements feraient également l'objet d'une enquête. Un rapport compromettant aurait ainsi été établi sur des dépenses jugées excessives du Premier ministre et de son épouse, en repas, fleurs, coiffeurs ou chaussures.
Ce n'est pas le première fois que le Premier ministre israelien est obligé de prendre la défense de son épouse. Celle-ci avait en effet été accusée de comportements abusifs par des employés de maison, affaire qui avait scandale.