Khadija Rouissi menacée de mort pour un tweet

Khadija Rouissi, la députée PAM, a fait l'objet de menaces sur son compte twitter. Fervente militante de abolition de la peine de mort au Maroc et des libertés individuelles, la militante devrait ces menaces à un tweet relatif à l'affaire Charlie Hebdo.

«Ils ne me feront pas taire. Je ne céderai pas à la terreur. Il nous faut rester debout» scande Khadika Rouissi qui a reçu, jeudi 22 janvier matin, un nouveau message menaçant sur son compte twitter. Celui ci ne serait pas le premier du genre car la militante en a déjà reçu plusieurs en quelques jours, visiblement issus d'une même personne qui lui a fait savoir "qu’elle savait où j’habitais et que c’était elle qui allait s’occuper de mon cas», confie Khadija Rouissi.

Dans les autres messages reçus, on lui dit qu'elle mérite d’être décapitée pour le soutien qu'elle a affiché envers Zineb Elghazoui,  journaliste marocaine membre de l'équipe de Charlie Hebdo, et son époux, Jaouad Benaïssa, lorsque ceux-ci ont reçu des menaces de mort « Jaouad Benaïssa a même reçu un coup de fil le menaçant de décapitation. J’ai dit toute ma solidarité à ces deux personnes en twittant que toute menace de mort est en elle-même un acte de terrorisme», explique Mme Rouissi.

C'est ce tweet de solidarité, somme toute anodin, qui va contre toute attente se répandre comme un trainée de poudre et qui serait à l'origine de ces menaces. Très vite, Khadija Rouissi reçoit en effet des messages incendiaires provenant d'une cinquantaines de personnes se proclamant de Daech:  «Et caricaturer le prophète, ce n’est pas du terrorisme?», demandent certains à Khadija Rouissi.

«C’est comme s’ils s’étaient donnés rendez-vous sur Twitter. Les insultes ont plu. J’ai été traitée d’athée, de porc. Les menaces se sont faites de plus en plus claires, de plus en plus directes pour signifier que je méritais la mort. Des photos de décapitations ont suivi. Il y a 48 heures, les attaques dont j’ai fait l’objet ont duré 12 heures." explique la victime des menaces dont l'un des détracteurs affirme bien la connaître et l'avoir même croisé à plusieurs reprises.

Depuis, Khadija Rouissi a été entendue par la brigade nationale de la police judiciaire qui a ouvert une enquête.

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