C’est le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) qui s’est fait écho de ce fait divers pour le moins ahurissant. Un écolier de 8 ans aurait été convoqué le 28 janvier au commissariat de Nice St-Augustin pour des faits remontant au 8 janvier, soit le lendemain de l’attaque de Charlie Hebdo, lorsque l’enfant a répondu naïvement à son professeur qu’il était du côté des terroristes.
Dénoncé par son professeur pour apologie du terrorisme, l’enfant a été convoqué au commissariat. « Le père et son fils sont profondément choqués d'un tel traitement qui illustre l'hystérie collective dans laquelle la France est plongée depuis début janvier », dénonce le CCIF, qui réclame également des comptes aux autorités quant aux maltraitances qu’aurait reçues l’enfant. Celui-ci rapporte en effet « des faits de violence verbale à son encontre par le corps enseignant. Diabétique, on lui aurait refusé son insuline suite à ses propos sur Charlie Hebdo », ajoute le texte de l’association.
Depuis le 8 janvier, à l’instar des actes islamophobes, les poursuites pénales pour apologie du terrorisme ont-elles aussi grimpé en flèche, et concerneraient des mineurs. Toutefois, c’est la première fois qu’un élève de CE2 est ainsi mis en cause.