Etats-Unis: Abercrombie accusé de discrimination religieuse

La Cour suprême des Etats-Unis a infligé un camouflet à la marque "branchée" de prêt-à-porter Abercrombie, connue pour ses vendeuses "sexy", en fustigeant lundi son refus d'embaucher une femme voilée.

Dès l'audience, la haute Cour s'était montrée favorable aux droits de Samantha Elauf, qui à 17 ans portait un foulard noir lors d'un entretien de recrutement mais s'était vu refuser le poste de vendeuse, dans une boutique Abercrombie pour enfants de Tulsa, en Oklahoma (sud).

Dans une décision quasi-unanime, de huit juges sur neuf, la plus haute instance du pays a tranché en faveur d'une jeune musulmane que l'enseigne très prisée des adolescents Abercrombie & Fitch (A&F) avait refusé de recruter comme vendeuse car elle portait un foulard islamique.

La haute Cour a jugé que la discrimination religieuse à l'embauche n'était pas tolérable, même quand le postulant ne fait pas explicitement une demande d'aménagement du règlement.

L'enseigne des on côté arguait que Samantha Elauf n'avait pas mentionné sa confession ni demandé explicitement d'aménagement de sa politique vestimentaire en fonction de sa religion.

La jeune fille, défendue par l'Agence gouvernementale pour l'égalité devant l'emploi (EEOC), affirmait au contraire qu'Abercrombie ne pouvait pas ignorer qu'elle était musulmane.

Elle avait obtenu 20.000 dollars de dommages et intérêts en première instance, mais avait été déboutée en appel. C'est l'EEOC, soutenue par plusieurs organisations religieuses, qui avait présenté son ultime recours devant la Cour suprême.

Dans sa décision présentée par le juge Antonin Scalia, la haute Cour estime qu'un patron ne "peut pas faire de la pratique religieuse d'un postulant, qu'elle soit confirmée ou pas, un facteur d'embauche".

 

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