Esclavage : La Mauritanie durcit le ton

Dorénavant assimilé à un crime contre l’humanité, l’esclavage en Mauritanie verra ses auteurs sanctionnés encore plus sévèrement qu’ils ne l’étaient au moment de son abolition en 1981.

Le parlement a tranché il y a moins d’une semaine. La nouvelle loi qui souhaite mettre fin à l’une des plus grosses plaies du pays a été votée à l’unanimité doublant carrément la peine d’emprisonnement des individus pratiquant la traite humaine. 

Au bas mot 20 ans de détention pour les coupables ! Le texte renvoie ainsi à 11 types d’esclavage, alors que la législation initiale n’en pénalisait qu’un seul. A titre d’exemple il ne sera plus possible d’utiliser une femme comme monnaie d’échange en la contraignant à se marier ou en lacédant à un tiers via des droits successoraux. 

La chambre des représentants a également prévu la mise en place de tribunaux spécialisés visant à renforcer (gratuitement) la protection des victimes et à les dédommager. La Mauritanie qui rien que l’année dernière comptait quelques 150.000 esclaves, va devoir en parallèle garantir « l’insertion » sociale et l’encadrement  de ces personnes pour une plus grande efficacité de la loi.

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