Ce sont des scènes de vie au travail toutes inspirées d’histoires vraies. David Schwimmer a décidé d’aborder le harcèlement sexuel sous la forme de six court-métrages pour « mettre des visages » sur cette agression, « sur ce que c’est réellement », comme il l’a soutenu sur la NBC. « Pour pouvoir dire explicitement que ce n’est pas acceptable, il faut savoir ce que c’est, savoir le reconnaître quand on est soi-même harcelée, quand une amie, une collègue est harcelée, pour pouvoir en parler. » Chaque séquence dure environ cinq minutes. On y voit un boss avec son employée, un médecin avec sa patiente, un photographe et son modèle, un homme politique et une journaliste, un barman et une collègue et un acteur et sa costumière. Au départ, tout semble normal, avant que l’homme tienne des propos ou fasse un geste déplacés accentuant le malaise de la femme qui a dû mal à s’en sortir ou à quitter tout simplement de la pièce.
Pour rappel, le harcèlement sexuel au Maroc est puni par la loi. En théorie, l’article 503 du Code pénal prévoit une peine d’un à deux ans de prison. En pratique…