Brûler nos talons ? Pourquoi pas !

Au Royaume-Uni, une pétition pour abolir les codes vestimentaires au travail, et notamment les talons, a été signée. C'est maintenant au tour d'une Américaine de monter au créneau dans le New York Times. Elle dit non.

Hier, Julia Roberts montait les marches du Festival de Cannes… pieds nus, enfreignant du coup le protocole cannois qui impose le port de chaussures à talons aux femmes. Pourquoi ? Parce que depuis quelques jours enfle une polémique sur les codes vestimentaires inconfortables auxquelles sont soumises les femmes, et notamment dans leur milieu professionnel. Aujourd’hui dans le New York Times, Mary Karr, essayiste de 60 ans, a publié une tribune anti-talons. Elle a d’ailleurs fait don de toute sa panoplie de talons à une association pour l’intégration des femmes dans le milieu professionnel. Cette collection, elle veut s’en défaire. Et pour cause, ils lui ont bien abîmé les pieds. «  Si les hauts talons n’avaient pas connu un retour de popularité dans les années 50, je n’aurais pas besoin de me ruiner chez un podologue. Sans compter l’attelle onéreuse que je dois porter chaque année », déplore-t-elle. Jeune, elle avait pourtant des pieds sublimes. A 20 ans, elle était même mannequin pieds pour une marque de sandales. Un vieux souvenir puisqu’elle qualifie aujourd’hui ses pieds de « racines de gingembre ». On saisit l’idée. Selon la sexagénaire, le port de talons est symptomatique d’une « culture libidinale » qui forcerait les femmes à se comporter comme des objets de désir doublée d’un certain masochisme. Cette initiative fait écho au récent coup de gueule d’une Canadienne qui a posté la photo des pieds meurtris par des talons de son amie sur Facebook. Quant à Mary Karr, elle en appelle à la solidarité des femmes : «  Si nous avons brûlé nos soutien-gorge, pourquoi pas nos talons ? ». On serait presque tentées.

pied-nu

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