Linda Beacock, professeur d’économie, l’a remarqué. Lors des réunions, la femme passerait du temps à effectuer des tâches que ses collègues masculins ne veulent pas assumer et qui ne sont pas pourvoyeuses de promotions. Cette tendance se vérifierait dans le monde du travail d’après cette étude entreprise par Linda. Selon cette recherche, les femmes rempliraient des petites tâches dites « invisibles », pour lesquelles il n’y a pas de gratifications ni de valorisation au niveau de l’entreprise. « Dans un groupe composé d’hommes et d’une seule femme, les femmes vont avoir tendance à se proposer en premier », remarque le groupe de recherche. A l’inverse, sur un groupe de femmes, celles-ci attendront qu’une femme se propose avant elle, souffrant des même biais cognitifs. Le comportement des hommes est complétement opposé dans cette situation. Pour les hommes, les hommes se dépêchent de proposer de l’aide. Ce n’est pas le cas quand une ou plusieurs femmes sont présentes. Preuve que les hommes ont intégré que les femmes pouvaient accomplir ces petites tâches. Mais les chercheurs proposent une solution. Que les responsables et managers en prennent conscience et comptent moins sur les femmes…