“Ainsi soit-elle”, la femme mise en avant à l’espace d’art Artorium Casablanca

Les femmes sont au cœur de l’exposition "Ainsi soit-elle" qui prend ses quartiers à l’espace d’art Artorium à Casablanca du 7 mars au 7 avril.

« Nous avons voulu donner l’occasion à ces artistes, confirmé.e.s et émergent.e.s, de dépeindre la femme sans rentrer dans de quelconques stéréotypes », explique Meryem Bouzoubaa, présidente de la Fondation TGCC qui présente dans un catalogue l’exposition « Ainsi soit-elle » organisée jusqu’au 7 avril à l’espace d’art Artorium à Casablanca. « Pour notre première année d’exercice, il nous semblait évident de profiter du mois de mars pour d’une part devenir une vitrine pour ces talents et d’autre part de célébrer la femme autrement. » Et d’ajouter qu’ : « Aujourd’hui, plus que jamais le genre est l’ennemi du progrès. Alors ainsi soit-il. Ou mieux encore, ainsi soit-elle. » Derrières ces œuvres, 10 artistes  comme le sculpteur et designer Karim Alaoui, le peintre Zine El Abidine El Amine, le peintre plasticien Mouad Yebari, ou encore l’artiste Othmane Tagmouti ou encore Khalid Nadif qui a toujours eu comme inspiration première, la femme sublimée. « Son monde pictural bien énigmatique montre la femme sans parures, de la manière la plus crue qu’il soit », précise la Fondation TGCC. Parmi les autres artistes, des femmes talentueuses. L’architecte et la photographe Zineb Andress Arraki qui superpose des images dans chacun de ses clichés.
Des photographies qui naissent de rencontres qui ont ponctué sa vie, ou de situations auxquelles elle a dû faire face. « 
Elle invente ses propres règles pour partager
ses ressentis, façonner son approche,
déterminer sa singularité, décrit la Fondation. Ses travaux allient architecture, photographie, sculpture et vidéo ». Autre artiste : la peintre Lamia Belloul qui « explore la matière, expérimente formes et couleurs 
et travaille beaucoup sur le pigment », décrit la Fondation TGCC. Avec elle,« les traits se floutent 
et la précision laisse place à l’illusoire ». Les œuvres de la photographe, historienne de l’art et critique de cinéma, Françoise Benomar, sont également exposées. Son travail photographique sur la féminité capture une certaine part d’ombre et d’extrême intimité,
 « un lien avec ses modèles révélé au grand jour ». 
Quant au travail de la peintre Narjisse El Joubari, il repose essentiellement sur le motif du parapluie,
 qu’elle décline sur différentes séries et sous plusieurs formes. Autre univers présenté : celui de Fatime Zahra Morjani. A travers ses œuvres abstraites, l’artiste s’engage en faveur des causes sociales et environnementales. En effet, elle utilise du pétrole, des plantes et des matériaux de récupération mais aussi des alliages incisifs de végétal et d’industriel avec des vidéos mêlant images naturelles
et sonorités urbaines « pour révéler le lien tourmenté qui unit l’Homme et son environnement ».

 

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