Deux poids deux mesures. L’affaire Hind El Achchabi vient de se clore sur une issue des plus injustes. Rappelez-vous. La femme d’affaires avait été incarcérée en 2016 pour fait d’adultère suite à une plainte déposée par son époux koweïtien, Sadeq Marafi. Son concubin, Karim Bennani, père de ses deux enfants, avait également été emprisonné. A l’issue du procès en novembre, le couple adultère avait écopé de la peine maximale, trois ans. Lors du procès en appel, qui s’est déroulé mardi dernier, Hind El Achchabi a pu bénéficier d’une réduction de sa peine à deux ans de prison ferme au lieu de trois. Quant à son compagnon, il a vu sa peine réduite de trois ans à sept mois et a donc été relaxé. La question qui se pose est la suivante : pourquoi la justice ne condamne-t-elle pas aussi durement une femme et un homme dans une affaire de mœurs, en vertu de l’article 490 du Code pénal qui punit les relations sexuelles hors mariage sans distinction de sexe ?