Ado
Comment gérer le budget smartphone de mon ado de 13 ans etl’amener à une gestion financière intelligente de cet outil ?
Établir un budget plafond pour lescommunications téléphoniquesde ses enfants est une questionde valeurs personnelles. Il n’y apas de pratique optimale en lamatière. Comparer avec son adoles diverses propositions desopérateurs téléphoniques afin del’aider à choisir celle qui convientle mieux à l’usage qu’il compte enfaire et qui correspond au budgetque les parents peuvent allouer àcette rubrique est une bonne option.Un tel échange permettrapar la même occasion aux parentsde mieux connaître leur enfant.Mais il faut s’assurer que l’adocomprenne bien les limites de sonforfait : à partir de quand il peutbénéficier des minutes gratuites,si les SMS sont illimités, le prixd’envoi de photos, de vidéos, dedonnées internet…La bonne gestion financière dusmartphone exige que l’ado respecteun double contrat : celuisigné avec l’opérateur, et celui quile lie à ses parents. S’il dépasse lemontant préalablement établi, onpeut dans un premier temps, aprèsavoir écouté ses explications, passerl’éponge et régler. Maisil faut l’avertir qu’en casde récidive, il assumeralui-même le supplémentdes frais ou se passera deson téléphone. Gérer sonsmartphone exige une certainematurité. C’est un excellentexercice pour devenir unconsommateur averti !Nos remerciements à Senoussi Basma,directrice commerciale chez unopérateur téléphonique.
Junior
Depuis la rentrée, ma fille de 8 ans ne cesse de simuler desmaux de ventre pour attirer l’attention. Comment réagir ?
Il se peut que cette jeune écolièrene fasse pas semblant. Lesmaux de ventre dus à l’anxiétéscolaire sont psychosomatiques,mais néanmoins réels.Il faut écouter cette souffranceet essayer de voir ce quise cache derrière les malaisesà répétition intrinsèques àl’école, puisque ne se manifestantque depuis le retour enclasse. Par ailleurs, la connotationnégative qu’on donne aubesoin qu’a un enfant d’attirerl’attention est à remettre enquestion. Il est légitime – mêmechez les adultes – d’essayer d’attirersur soi les regards : on lefait tous ! D’ailleurs, les parentsdevraient essayer d’accorderplus souvent une attentionpositive aux enfants. Si onne réagit que lorsqu’ils sontmaladroits ou souffrent d’unquelconque dysfonctionnement,ils apprendront viteque, s’ils veulent devenir lecentre d’intérêt des adultes,il faudra qu’ils tombent maladeou qu’ils simulent unmalaise ! Il faut donc trouverle moyen de questionnercette enfant avec bienveillance: “Tu es malade cartu veux qu’on s’occupe de toi ?”Cette question alimentera saconfiance car elle se sentirarassurée, dans la mesure oùon aura entendu son besoind’être entourée.Nos remerciements à Chantal Emran,psychologue.
Bébé
Je n’ai trouvé aucune crèche pour accueillir mon bébé de 10mois. Je suis obligée de le confier à la femme de ménage. Jeme demande si c’est une bonne solution, si mon petit bouts’épanouira autant que dans une structure professionnelled’accueil des tout petits…
Pour s’épanouir, ce bébé a besoin de stabilité, de parents conscientsde leur rôle d’éducateurs et qui ont une vision claire de leur projetparental de manière à en expliquer les grandes lignes à la femme deménage qui s’en occupe. Que cette maman se rassure : il n’existepas de structure idéale d’accueil des tout petits et parfois, mêmeen présence de personnes formées, le courant ne passe pas entreles parents et le staff de la crèche ; ce qui impacte le bien-être dubébé d’une manière ou d’une autre. Mieux vaut éviter la valse desfemmes de ménage pour épargner à l’enfant le sentiment d’abandoncar à 10 mois, bébé reconnaît les personnes qui s’occupent delui. Il faut également garder à l’esprit que la femme de ménage nepeut pas être au four et au moulin. La priorité doit évidemmentaller à l’enfant, même si le ménage n’est pas assuré de manièrerigoureuse. Les parents doivent reprendre la main dès le retour à lamaison. Celui qui rentre le premier, père ou mère, doit reprendrele flambeau et dispenser présence et soins au nourrisson. Il estimportant de ne pas se décharger de sa fonction parentale sur lafemme de ménage, même si elle excelle dans sa mission, afin d’asseoirle projet éducatif parental sur des bases solides.Nos remerciements à Naima Idrissi, directrice pédagogique.