Adil Belhajam

Pour la deuxième année consécutive, l'animateur vedette de 2M a présenté la 17ème édition de Caftan aux côtés de Nadia Hachimi Alaoui. Portrait d'un homme à la volonté de fer...

Les journées d’Adil Belhajjam sont bien chargées. Artiste, professeur de musique, animateur à la télévision et à la radio, c’est un touche-à-tout, un boulimique du travail dont la curiosité et la soif d’apprendre n’ont pas de limites. Faire carrière dans les médias, il n’y pensait pas au départ. Son rêve d’enfant marrakchi, c’était d’être artiste. Et pour cause, né d’un père mélomane fan de musique classique, féru de chanson française et arabe, et d’une mère issue d’une famille de musiciens, Adil grandit dans un univers des plus éclectiques. Alors à six ans, quand on lui demande ce à quoi il aspire, c’est sans hésiter qu’il choisit le piano. Faire de la musique, c’est dans l’ordre des choses… et c’est un héritage familial qu’il endosse sans se poser de questions ! Cadet d’une fratrie composée de deux soeurs, choyé par tous, son enfance ne sera pourtant pas synonyme d’insouciance. A dix ans, on le diagnostique cardiaque et on lui interdit tout effort physique. La musique devient alors son seul refuge. Des années plus tard, il animera Caftan, événement qui parraine “Les Bonnes OEuvres du Coeur”, puis “Coeur & Diabète”. Etrange comme le destin fait bien les choses…

Très tôt, dès le collège, il donne des concerts et découvre par la même occasion la joie d’être sur scène, d’avoir un public. C’est un fait : être sous les spotlights le grise et comme Dalida, il aimerait “mourir sur scène, devant les projecteurs”. Pour faire plaisir à ses parents, il poursuit pourtant des études d’économie, puis un peu plus tard, il se professionnalise dans la musique en donnant des cours à Mohammedia. Il sort dans la foulée un album et continue de donner des concerts. C’est lors de l’une de ses représentations qu’il se fait remarquer par des producteurs de 2M, intéressés par son aisance et son aptitude à animer et à captiver la foule. Il a dix-neuf ans lorsqu’il passe son premier casting en tant qu’animateur et qu’il décroche haut la main un poste. Les années passent et en tout, on lui confie sept émissions. S’il choisit d’abord de s’exprimer en langue française, on l’invite ensuite à animer ses shows en arabe ; conseil qu’il décide de suivre à la lettre. Conscient de ses lacunes, il tourne alors le dos à la langue de Molière pour se consacrer uniquement à l’arabe, dont il découvre la poésie, l’histoire, la littérature… Perfectionniste et éternel insatisfait, Adil est aussi très conscient que pour être un bon animateur, il faut sans cesse repousser ses limites et avoir une très solide culture générale. Lui qui rêve de pouvoir animer un talk-show, à l’instar d’un Thierry Ardisson ou d’un Laurent Ruquier, passe donc beaucoup de temps à lire afin de parfaire ses connaissances en politique, en art, en culture, en économie, en sport… Rien ne doit lui échapper ! Alors il travaille d’arrache- pied pour ne pas décevoir les autres et ne pas se décevoir lui-même. Il y a trois ans, c’est à la radio que l’occasion se présente pour lui d’animer ce type de show à travers “Binatna”. Il se lance dans l’aventure, quitte à produire lui-même son émission pour être libre et seul maître à bord. L’univers de l’art et de la scène, il ne s’en écarte pas pour autant car s’il continue de faire de la musique, en sortant notamment un nouveau single, “Ma aândi man dir bik”, il anime aussi depuis trois ans la scène arabe de Mawazine. Alors quand on lui propose de présenter Caftan, il n’hésite pas une seconde. Pour lui, cet événement, c’est la beauté avec un grand “B”. C’est un spectacle 100 % marocain qui doit être soutenu en tant que tel, un hymne au patrimoine culturel, un univers poétique et artistique dans lequel il se sent bien et auquel il prend plaisir à apporter sa sensibilité et sa touche personnelle.

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